Revue de Bretagne et de Vendée

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1863
 

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Popular passages

Page 292 - A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse, Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
Page 21 - Monseigneur, que ce long enchaînement des causes particulières, qui font et défont les empires, dépend des ordres secrets de la divine Providence. Dieu tient du plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes ; il a tous les cœurs en sa main ; tantôt il retient les passions ; tantôt il leur lâche la bride, et par là il remue tout le genre humain.
Page 399 - J'empêcherais tes yeux de regarder ton sein; Ton ombre suit ton' corps de trop près, ce me semble : Car nous deux seulement devons aller ensemble : Bref, un si rare objet m'est si doux et si cher , Que ma main seulement me nuit de te toucher.
Page 388 - S'est souillé lâchement. Il en rougit, le traître! Toutes les glaces du Nord ensemble ne sont pas, à mon sens, plus froides que cette pensée. Quelle extravagance, bon Dieu! de vouloir que la rougeur du sang dont est teint le poignard d'un homme qui vient de s'en tuer lui-même, soit un effet de la honte qu'a ce poignard de l'avoir tué!
Page 96 - Comme je ne suis pas libre dans mes actions on m'amènera peut-être un prêtre, mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot et que je le traiterai comme un être absolument étranger.
Page 444 - Magnificat anima mea Dominum: Et exultavit spiritus meus in Deo salutari meo.
Page 387 - Ah ! voici le poignard qui du sang de son maître S'est souillé lâchement. Il en rougit , le traître I Toutes les glaces du nord ensemble ne sont pas , à mon sens , plus froides que cette pensée.
Page 399 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte, j'en murmure : L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche; Votre habit de trop près vous touche; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi qui m'effarouche Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Page 96 - Je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j'ai pu commettre depuis que j'existe; j'espère que dans sa bonté il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis longtemps pour qu'il veuille bien recevoir mon âme dans sa miséricorde et sa bonté.
Page 96 - Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j'ai été élevée, et que j'ai toujours professée, n'ayant aucune consolation spirituelle à attendre...

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