Poésies, précédées d'une notice par M.H. de Latouche

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Charpentier et cie, 1870 - 283 pages
 

Contents

PETITS FRAGMENTS
22
67
67
A ABEL ÉLÉGIES
73
Imité dune idylle de Bion III O lignes que sa main que son cœur a tracées IV Ah je les reconnais et mon cœur se réveille V Jeune fille ton cœur avec ...
74
Ainsi vainqueur de Troie et des vents et des flots X AU CHEVALIER DE PANGE XI Ah portons dans les bois ma triste inquiétude XII Jai suivi les co...
97
Souvent le malheureux songe à quitter la vie
100
O jours de mon printemps jours couronnés de rose
102
Ah des pleurs des regrets lisez amis Cest elle
105
AU MARQUIS DE BRAZAIS XIX Mais ne matelle pas juré dêtre infidèle
106
Reste reste avec nous ô père des bons vins
111
O nuit nuit douloureuse ô toi tardive aurore
114
nest que dêtre roi pour être heureux au monde
116
Reine de mes banquets que Lycoris y vienne
117
Sils nont point de bonheur en estil sur la terre
118
Souffre un moment encor tout nest que changement
119
Non je ne laime plus un autre la possède
121
Et cest Glycère amis chez qui la table est prête
123
De lart de Pyrgotèle élève ingénieux 111 121
125
A DE PANGE AÎNÉ
127
A LE BRUN
128
A DE PANGE AÎNÉ
131
A LE BRUN
133
Hier en te quittant enivré de tes charmes
136
O nécessité dure ô pesant esclavage
138
Allons lheure est venue allons trouver Camille
139
LA LAMPE
142
Je suis né pour lamour jai connu ses travaux
144
AUX DEUX FRÈRES TRUDAINE
147
FRAGMENTS DÉLÉGIES 1 Oh puisse le ciseau qui doit trancher mes jours
151
Eh bien je le voulais Jaurais bien dû me croire
152
Les esclaves dAmour ont tant versé de pleurs
153
La grâce les talents ni lamour le plus tendre
154
Le courroux dun amant nest point inexorable
155
Va sonore habitant de la sombre vallée
156

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 265 - L'ÉPI naissant mûrit, de la faux respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore ; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui. Je ne veux point mourir encore.
Page 265 - Je ne veux pas mourir encore. Qu'un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort, Moi je pleure et j'espère; au noir souffle du nord Je plie et relève ma tête. S'il est des jours amers , il en est de si doux 1 Hélas!
Page 65 - Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat, Se plie, et de la neige effacerait l'éclat.
Page 48 - L'ont au cap du Zéphyr déposé mollement. Puis de loin à grands cris appelant leurs compagnes, Et les Nymphes des bois, des sources, des montagnes, Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent: «Hélas!» autour de son cercueil. Hélas ! chez ton amant tu n'es point ramenée. Tu n'as point revêtu ta robe d'hyménée. L'or autour de tes bras n'a point serré de nœuds. Les doux parfums n'ont point coulé sur tes cheveux.
Page 255 - FANNY! l'heureux mortel qui près de toi respire Sait, à te voir parler, et rougir, et sourire, De quels hôtes divins le Ciel est habité : La Grâce, la Candeur, la naïve Innocence, Ont, depuis ton enfance, De tout ce qui peut plaire enrichi ta beauté. Sur tes traits, où ton âme imprime sa noblesse, Elles ont su mêler aux...
Page 60 - FILLE du vieux pasteur, qui d'une main agile Le soir emplis de lait trente vases d'argile , Crains la génisse pourpre, au farouche regard, Qui marche toujours seule et qui paît à l'écart. Libre, elle lutte et fuit intraitable et rebelle ; Tu ne presseras point sa féconde mamelle , A moins qu'avec adresse un de ses pieds lié Sous un cuir souple et lent ne demeure plié. (TIRÉ DEMOSCHUS. ) NOUVEAU cultivateur, armé d'un aiguillon , L'Amour guide le soc et trace le sillon ; II presse sous le...
Page 272 - Au pied de l'échafaud j'essaye encor ma lyre. Peut-être est-ce bientôt mon tour. Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée, Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau pressera ma paupière. Avant que de ses deux moitiés...
Page 8 - L'avait loin du vaisseau rejoint sur le rivage. " Le sort, dit le vieillard, n'est pas toujours de fer. Je vous salue, enfants venus de Jupiter. Heureux sont les parents qui tels vous firent naître ! Mais venez, que mes mains cherchent à vous connaître! Je crois avoir des yeux. Vous êtes beaux tous trois. Vos visages sont doux, car douce est votre voix. Qu'aimable est la vertu que la grâce environne ! Croissez, comme j'ai vu ce palmier de Latone, Alors qu'ayant des yeux je traversai les flots...
Page 8 - Prends, et puisse bientôt changer ta destinée! » Disent-ils. Et tirant ce que, pour leur journée, Tient la peau d'une chèvre aux crins noirs et luisants. Ils versent à l'envi, sur ses genoux pesants, Le pain de pur froment, les olives huileuses, Le fromage et l'amande, et les figues mielleuses...
Page 270 - Pâtres , chiens et moutons , toute la bergerie Ne s'informe plus de son sort. Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine , Les vierges aux belles couleurs Qui le baisaient en foule , et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs , Sans plus penser à lui , le mangent s'il est tendre.

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