HISTOIRE DE FRANCE

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Page 531 - V, avait senti combien il serait difficile de soutenir les prétentions de sa nièce contre un prince ambitieux et actif, qui avait la force en main et pour qui se prononçait évidemment l'opinion publique : il transigea; il signa avec Philippe des conventions, aux termes desquelles la petite Jeanne et sa sœur, si la reine veuve était mère d'une fille, devaient avoir en héritage le royaume de Navarre et les comtés de Champagne et de Brie, pourvu que, «. quand l'une et l'autre seroient venues...
Page 422 - Philippe le Bel, c'était lui, en somme, qui avait reculé. Son œil, constamment tourné vers le passé, ne voyait pas ces signes alarmants : dans une bulle lancée contre Albert d'Autriche, il s'intitule hardiment «le vicaire de Jésus-Christ, qui siége sur un trône élevé, et à qui toute puissance a été donnée dans le ciel et sur la terre2».
Page 525 - ... nous , considérant que notre royaume est dit et nommé le royaume des Francs, et voulant que la chose s'accorde vraiment avec le nom, par délibération de notre grandconseil, avons ordonné et ordonnons...
Page 312 - L'ordonnance de 1262 était contre -signée par trois bourgeois de Paris, trois de Provins, deux d'Orléans, deux de Sens et deux de Laon, députés par leurs villes comme « jurés » pour délibérer avec le roi «
Page 280 - Nous pouvons donc encore sans peine concevoir l'admiration avec laquelle le moyen âge accueillit le colossal monument élevé par « l'ange de l'École ». Le vieux maître du « docteur angélique », le grand Albert, s'écria que « le frère Thomas avoit mis fin à tous travaux jusqu'à la fin du monde ». Trois cents ans plus tard, les Pères du concile de Trente ratifiaient la parole d'Albert en faisant...
Page 451 - ... trahi comme JésusChrist, s'il me faut mourir comme lui, du moins je mourrai pape ». Sciarra Colonna l'arracha de son trône, et le frappa, diton, de son gantelet au visage ; il l'eût tué, si Nogaret ne l'eût retiré des mains de ce forcené.
Page 430 - Boniface, prétendu pape, peu ou point de salut. Que ta très-grande fatuité sache que nous ne sommes soumis à personne pour le temporel...
Page 33 - Là eut lieu le plus grand massacre que jamais on eût fait dans tout le monde; car on n'épargna ni vieux ni jeunes, pas même les enfants qui tétoient ! » Les vamqueurs avaient demandé à l'abbé de Cîteaux comment ils distingueraient les hérétiques des fidèles :
Page 59 - Quiconque s'attribuera l'autorité de prêcher sans mission sera excommunié. — Chaque évêque visitera, au moins une fois l'an, la partie de son diocèse qui passera pour receler des hérétiques ; ils choisira trois hommes de bonne renommée , ou davantage, et leur fera jurer de lui dénoncer les hérétiques, les gens tenant des conventicules secrets, ou menant une vie singulière et différente du commun des fidèles, dès qu'ils en auront connaissance ». Ce canon est suivi d'un autre qui...
Page 232 - L'émir y consentait, lorsqu'un huissier du roi, épouvanté de voir les « païens » si proches, se mit à crier à haute voix : « Seigneurs chevaliers, rendez-vous tous ! le roi vous le mande par moi : ne le faites point tuer ! » Les chevaliers crurent cet homme, et rendirent leurs armes, à l'exception du valeureux Gaucher de Châtillon, qui venait d'être frappé à mort en combattant désespérément.

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