Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques, compte renduAu Bureau du Moniteur Universel, 1859 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
actes administration avaient Bracciano Bretagne cause Charles IV Choiseul choses Cibrario code pénal cœur colonie commerce commune comte Cornouailles couronne criminelle d'Aguesseau développement doctrines donner duc de Choiseul économique esprit évêques facultés féodale Ferney force général gouvernement Gradlon Grégoire IX habitants hommes idées Imperii Imperium institutions intellectuel italien jugement jury justice Kemper l'Académie l'administration l'économie politique l'éducation l'Église l'empereur l'Empire l'enfant l'esprit l'exercice l'histoire l'homme l'intelligence l'intendant l'Italie l'organisme législation Lemercier lettre liberté lods et ventes lois Louis XIV Martinique mémoire ment millions ministre Mme des Ursins monde morale moyen-âge nation nouveau ordonnances organes PASSY pays paysans pensée Pétrarque peuple philosophie philosophie de l'éducation physiocrates physique Pont-l'Abbé population pouvoir première présente prince principes procédure produit progrès projet puissance quod raison rapports réforme reste richesse rien romain Rome royaume de Saxe rurale Russie science séances section seigneurs sentiments serait seul siècle sociale suivant tion travail vérité WOLOWSKI XLVII
Popular passages
Page 233 - Galiani, il met tour à tour au service de la cause de la liberté commerciale une logique puissante et une rare vivacité d'esprit. «Le numéraire, dit-il, est essentiellement rebelle aux ordres de la loi; il vient sans qu'on l'appelle, s'en va quoiqu'on l'arrête, sourd aux avances, insensible aux reproches, attiré seulement par l'appât du profit. » Et quelle admirable esquisse que celle des effets de la concurrence! « La concurrence. est l'arbitre suprême du prix, la régulatrice équitable...
Page 70 - Louis XIV au rôle d'Agésilas revenant d'Asie. Désespérant d'atteindre à cet équilibre politique qui devait découler de la nature même des choses, il en remplaçait l'effet par celui d'une compagnie ou d'un corps qui servirait de contre-poids à la royauté. « Toute autorité humaine et qui s'exerce sur des hommes, pensaitil, est comme un vaisseau qui flotte toujours entre deux écueils opposés. D'un côté l'excès ou l'abus de la domination de la part du souverain ; de l'autre, l'excès...
Page 477 - Essai analytique et critique de statistique mortuaire comparée, renfermant les monographies étiologiques des accidents et de la plupart des maladies mortelles et expliquant les lois générales de la mortalité des peuples, par les influences combinées des diverses causes de mort.
Page 238 - ... confédérations, fraternités. Ceux que le pouvoir public était incapable de protéger devaient s'organiser de manière à se défendre et à se gouverner par eux-mêmes; mais le principe d'association , qui produisit de grands et magnifiques résultats et qui eut surtout le mérite de raviver l'énergie morale, aboutit aussi à des luttes impies, à des conflits permanents, où le bien public disparaissait devant la compétition acharnée des intérêts. Les populations rurales supportaient...
Page 218 - Serra n'a pas complétement évitée, en confondant trop l'image et le reflet de la richesse avec la richesse elle-même, ne l'a point empêché de remonter aux causes premières de la puissance et de l'opulence des Etats. Son analyse ne laisse rien échapper, ni la fertilité du sol, ni le produit des manufactures, ni les avantages du commerce : il ne s'arrête point là, et met en lumière, comme force économique, le principal élément de la production, l'homme, et les résultats d'une intelligente...
Page 236 - ... ne peut avoir la mesure du bienêtre ou du malaise des nations, et on ne peut connaître presque autre chose que les phénomènes de la vie extérieure. L'économie politique est en un mot l'histoire comparative des causes et des effets de l'état politique, moral et économique des peuples.
Page 200 - ... l'esprit; il n'a pas permis non plus d'arriver à la simple et majestueuse ordonnance d'un système fortement conçu et fermement déduit, comme celui qui marque, sous la plume d'Adam Smith, l'âge viril de la science. Mais si ce grand philosophe a sagement évité l'écueil, s'il a posé des limites à la science des richesses, il s'est bien gardé de l'isoler, comme quelques-uns de ses disciples ont prétendu le faire. Au lieu de s'égarer dans une sorte d'arithmétique sociale et de substituer...
Page 234 - Et quelle admirable esquisse que celle des effets de la concurrence! « La concurrence. est l'arbitre suprême du prix, la régulatrice équitable et légitime qui gouverne le marché avec justice et avec modération ; elle met des bornes à toute prétention excessive ; elle refrène l'avidité et l'avarice et les contraint à se contenter de profits raisonnables ; elle ne...
Page 199 - C'est une véritable encyclopédie de la science; mais elle n'est pas toujours impartiale, surtout envers les Français. Le caractère distinctif de l'école économique des Italiens consiste principalement dans leur manière large et complexe d'envisager les questions. Ils ne s'occupent pas de la richesse sous le point de vue abstrait et absolu, mais sous le rapport du bien-être général. Pour qu'une mesure économique leur paraisse importante, il ne faut pas seulement qu'il s'y rattache une question...
Page 216 - ... fabrication des espèces d'or et d'argent, en tombant d'accord, dans un grand Congrès, de la forme, de l'alliage, du poids, du titre et de la valeur des diverses espèces métalliques. Il indiqua aussi la garantie commune de la marque de l'or et de l'argent, apposée sur tous les ouvrages d'orfèvrerie. « II n'y aura, disait-il, personne qui ne s'empresse d'accepter cet ordre nouveau, car le désordre des monnaies s'aggrave sans cesse et chacun désire obtenir dans la juste quantité du métal...