Histoire de Léon X et de son siècle, Volume 2

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Popular passages

Page 217 - Petrarca, soit un de ces poètes appelés minores, tels que Tibulle, Ovide, et autres. Je lis leurs plaintes passionnées et leurs transports amoureux; je me rappelle les miens, et je jouis un moment de ce doux souvenir. Je vais ensuite à l'hôtellerie qui est située sur le grand chemin, je cause avec les passants, je leur demande des nouvelles de leur pays, j'apprends un grand nombre de choses, et j'observe la diversité qui existe entre les goûts et les imaginations de la plupart des hommes....
Page 245 - Nelle cose de' giardini teneva il modo medesimo che nel far de' versi, perché mai non lasciava cosa alcuna che piantasse più di tre mesi in un loco, e se piantava anime di persiche, o semente di alcuna sorte, andava tante volte a vedere se germogliava che finalmente rompeva il germoglio : e perché...
Page 239 - Ed ecco verso noi venir per nave Un vecchio, bianco per antico pelo, Gridando: Guai a voi, anime prave: Non isperate mai veder lo cielo: l'vegno per menarvi all'altra riva Nelle tenebre eterne, in caldo e in gielo. E tu, che se' costì, anima viva, Partiti da cotesti che son morti.
Page 218 - Le soir venu, je retourne chez moi, et j'entre dans mon cabinet; je me dépouille sur la porte de ces habits de paysan , couverts de poussière et de boue; je me revêts d'habits de cour ou de mon costume, et, habillé décemment , je pénètre dans le sanctuaire...
Page 218 - Principatibus, dans lequel j'aborde autant que je puis toutes les profondeurs de mon sujet, recherchant quelle est l'essence des principautés, de combien de sortes il en existe, comment on les acquiert, comment on les maintient, et pourquoi on les perd ; et si mes rêveries vous ont plu quelquefois, celle-ci ne doit pas vous être désagréable ; elle doit surtout convenir à un prince, et spécialement à un prince nouveau : voilà pourquoi je dédie mon ouvrage à la magnificence de Giuliano.
Page 54 - ... des attaques contre la réputation des personnes même les plus élevées en dignité, et que la lecture de tels livres, loin d'édifier, enfantait les plus grands égarements dans la foi et les mœurs, faisait naître une foule de scandales, et menaçait le monde de plus grands encore. » C'est pourquoi, afin qu'un art si heureusement inventé pour la gloire de Dieu, l'accroissement de la foi et la propagation des sciences utiles ne soit pas perverti en un usage contraire, et ne devienne pas...
Page 384 - Antéchrist, tu es donc bien bête pour croire que l'humanité va se laisser effrayer ! S'il suffisait, pour condamner, de dire : Ceci me déplaît, non , je ne veux pas; mais il n'ya pas de mulet, d'âne, de taupe, de souche qui ne pût faire le métier de condamnant.
Page 137 - Le concordat détermine le temps des études : dix ans pour les docteurs et licenciés en théologie ; sept ans pour les docteurs et licenciés en droit et en médecine ; cinq ans pour les maîtres et licenciés ès arts ; six ans pour les simples bacheliers en théologie ; cinq ans pour les simples bacheliers en droit (art.
Page 54 - ... du Christ, nous avons jugé qu'il fallait tourner notre sollicitude du côté de l'impression des livres, pour qu'à l'avenir les épines ne croissent pas avec le bon • grain, et que le poison ne vienne pas se mêler au remède. Voulant donc pourvoir à temps au mal pour que l'art de l'imprimerie prospère avec d'autant plus de bonheur qu'on apportera dans la suite plus de vigilance et qu'on prendra plus de précaution, de l'avis du...
Page 52 - ... mais seulement à se renfermer précisément dans ce qui en est révélé, sans vouloir aller plus avant et aussi sans demeurer en arrière ; la seconde, que la véritable simplicité de la doctrine chrétienne consiste principalement et essentiellement à toujours se déterminer, en ce qui regarde la foi, par ce fait certain : hier on croyait ainsi ; donc encore aujourd'hui il faut croire de même.

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