Histoire et poésieA. Colin, 1898 - 290 pages |
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Popular passages
Page 56 - Lasciasser d' operare ogni lor arte ; Ma con piena letizia, l' ore prime Cantando, riceveano intra le foglie, Che tenevan bordone alle sue rime Tal, qual di ramo in ramo si raccoglie Per la pineta, in sul lito di Chiassi, Quand' Eolo scirocco fuor discioglie.
Page 171 - Je fais grand cas du courage avec lequel vous avez osé dire que le Dante était un fou , et son ouvrage un monstre. J'aime encore mieux pourtant dans ce monstre une cinquantaine de vers supérieurs à son siècle , que tous les vermisseaux appelés sonetti , qui naissent et meurent à milliers aujourd'hui dans l'Italie, de Milan jusqu'à Otrante.
Page 50 - Come la fronda, che flette la cima Nel transito del vento, e poi si leva, Per la propria virtù, che la sublima: Fec' io in tanto , in quanto ella diceva , Stupendo , e poi mi rifece sicuro Un disio di parlare, ond...
Page 164 - Bucanan et, dans les derniers siècles, d'un nommé Miltonius, qui s'est rendu plus infâme par ses dangereux écrits que les bourreaux et les assassins de leur Roy
Page 231 - Adieu ! Pleure ta chute en vantant tes héros ! Sur des bords où la gloire a ranimé leurs os, Je vais chercher ailleurs (pardonne, ombre romaine!) Des hommes, et non pas de la poussière humaine!...
Page 222 - ... je rentrais, épuisé, et, à la lueur de ma bougie de jonc trempée dans de la graisse de castor, je parcourais ce divin volume; ce fut, avec ma Bible, ma consolation et mon soutien. Je sentais que tout ce qu'avait fait Crusoé, je pouvais le faire ; la simplicité de son récit portait la conviction dans ma pensée et le courage dans mon âme. Je m'endormais paisible, ayant...
Page 142 - Il faut reconnaître que ses efforts n'ont pas été couronnés d'un plein succès, et peut-être y avait-il quelque illusion dans l'espoir qui les animait. En tout cas nous comprenons aujourd'hui un peu différemment l'étude du moyen âge. Nous nous attachons moins à l'apprécier et à le faire apprécier qu'à le connaître et à le comprendre. Ce que nous y cherchons avant tout, c'est de l'histoire.
Page 182 - Dieu tout-puissant, toi qui tiens dans tes mains les esprits, délivre-nous des lumières et des funestes arts de nos pères, et rends-nous l'ignorance, l'innocence et la pauvreté, les seuls biens qui puissent faire notre bonheur et qui soient précieux devant toi.
Page 142 - ... elles-mêmes comme étant avant tout des documents historiques, comme faisant partie de l'histoire prise dans son sens le plus large, comme étant les faits mêmes de l'histoire de la langue, des sentiments et de la pensée. Quant à la sympathie du public pour ces œuvres, à leur diffusion comme sources de jouissances littéraires, à leur introduction dans l'éducation nationale, nous les souhaitons assurément, au moins dans de certaines limites; mais nous ne les attendons que d'un progrès...
Page 153 - Il ya longtemps que les Allemands envisagent autrement les choses : ils ont appuyé en partie la régénération de leur nationalité sur leur ancienne poésie. Jacob Grimm n'est pas seulement le plus grand philologue de l'Allemagne dans ce domaine : il sera toujours cité comme un des véritables fondateurs de la nationalité allemande moderne. Il s'efforça de réveiller la conscience nationale assoupie par le sentiment, à la fois scientifique et passionné...