Geschichte der französischen Literatur im XVII. Jahrhundert: Bd. Die Zeit des übergangs ; Die Litteratur unter dem Einfluss der aristokratischen Gesellschaft

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C. Gerold, 1878
 

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Popular passages

Page 315 - Un héros sur la scène eut soin de s'en parer, Et sans pointe un amant n'osa plus soupirer. On vit tous les bergers, dans leurs plaintes nouvelles, Fidèles à la pointe encor plus qu'à leurs belles.
Page 344 - A présent le théâtre Est en un point si haut que chacun l'idolâtre, Et ce que votre temps voyait avec mépris Est aujourd'hui l'amour de tous les bons esprits, L'entretien de Paris, le souhait des provinces, Le divertissement le plus doux de nos princes, Les délices du peuple, et le plaisir des grands...
Page 199 - D'un homme qui souffre et se plaint. Bien qu'il eût d'extrêmes souffrances. On voit aller des patiences Plus loin que la sienne n'alla. Il souffrit des maux incroyables, II s'en plaignit, il en parla : J'en connais de plus misérables.
Page 231 - SOUVENT sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 312 - J'empêcherais tes yeux de regarder ton sein; Ton ombre suit ton' corps de trop près, ce me semble : Car nous deux seulement devons aller ensemble : Bref, un si rare objet m'est si doux et si cher , Que ma main seulement me nuit de te toucher.
Page 91 - N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber.
Page 199 - L'absence ni le temps ne m'en sauraient guérir, Et je ne vois plus rien qui me pût secourir, Ni qui sût rappeler ma liberté bannie. Dès longtemps je connais sa rigueur infinie; Mais pensant aux beautés, pour qui je dois périr, Je bénis mon martyre, et content de mourir, Je n'ose murmurer contre sa tyrannie. Quelquefois ma raison par de...
Page 199 - Job de mille tourments -atteint, Vous rendra sa douleur connue. Et raisonnablement il craint Que vous n'en soyez point émue. Vous verrez sa misère nue ; II s'est lui-même ici dépeint ; Accoutumez-vous à la vue D'un homme qui souffre et se plaint. Bien qu'il eût d'extrêmes souffrances, On voit aller des patiences Plus loin que la sienne n'alla.
Page 89 - Connaissez-le , mon roi , c'est le comble du soin Que de vous obliger ont eu les destinées. Tous vous savent louer, mais non également : Les ouvrages communs vivent quelques années; . Ce que Malherbe écrit dure éternellement
Page 215 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire ; Son fertile domaine est son petit empire : Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau ; Ses champs et ses jardins sont autant de provinces.

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