Collection complète des œuvres de l'abbé de Mably, Volume 13C. Desbrière, 1795 |
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Common terms and phrases
affaires ambition Anglais assez auroient auroit avez avoient avoit avons besoin cardinal de Bernis cardinal de Fleury cher Ariste cher Cléante choses citoyens Confédération Confédération de Bar congrès connoissances connoître conseil convenir cour de Vienne courage Cracovie craindre crainte croire crois de-là devoirs Dieu différens dire disgraces doit ennemis espérances esprit état êtes étoient étoit Eudoxe falloit foiblesse forces fortune gens gouvernement guerre heureux hommes insurgens intérêts inutile j'ai j'aurois l'ambition l'Angleterre l'empereur l'état l'Europe législateur liberté logne lois Mably maison d'Autriche maison de Saxe malheurs Maurepas maux ministres mœurs monde monsieur l'abbé monsieur le chevalier monsieur le Comte n'étoit nation négociations paix parler paroître passions patrie penser Pensylvanie persuadé peuple peut-être philosophie politique Pologne pourroit pouvoit prince provinces Provinces-Unies Prusse puissance qu'un raison rendre répondis-je république révolution rien Russie s'il sage sagesse secours sera seroient seroit Silésie sottise superstition talens tion toyens tromper vérité vices Voilà voudrois
Popular passages
Page 276 - ... de pressurer le peuple, et d'en tirer plus qu'il ne peut gagner à la sueur de son front ? Messieurs, ajouterois-je, prenez garde que vous ne trouvez quelque avantage à faire renchérir les grains, que parce que vous avez la dureté et l'injustice de ne pas proportionner le salaire des manouvriers aux prix des denrées que votre avarice à établis. Mais vous flattez-vous que cet heureux temps durera toujours ? Pour vous désabuser, tâchez de voir quelles seront nécessairement les suites de...
Page 266 - Me direz-vous que le gouvernement fera transporter des grains de quelque province éloignée? Je répondrai que votre gouvernement, sur lequel je ne compte pas trop, se charge d'un emploi qui lui coûtera beaucoup d'argent, et dont le peuple ne tirera qu'un avantage passager. On sera instruit de la marche de ces bleds, et la veille ou le jour de leur arrivée, les marchés se trouveront abondamment garnis. Les blatiers que le gouvernement aura fait voyager à ses dépens, riront sous cape de sa sottise...
Page 274 - ... de toutes ses forces. Si les pauvres sont citoyens comme les riches, si de trop grandes richesses d'une part, et une trop grande pauvreté de l'autre, multiplient les vices d'une société, et la plongent dans les plus grands malheurs, quel sera l'homme assez peu raisonnable pour prétendre qu'une saine politique ne peut prescrire aux riches les conditions auxquelles ils jouiront de leur fortune, et les empêcher d'opprimer les pauvres? Messieurs, disois-je aux propriétaires, je vous prie de...
Page 353 - Mably, d'offrir , par vos mains, à l'assemblée nationale , fes manuscrits autographes des droits et des devoirs du citoyen, et de la suite des observations sur l'histoire de France, de cet auteur célèbre, dont les principes sont consacrés dans vos décrets. Cette offrande est digne de l'assemblée...
Page 262 - ... on recherchât avec soin si le commerce des grains ne doit pas être soumis à de toutes autres règles que le commerce des autres marchandises. Pour moi, je crois que c'est pour avoir confondu tout cela, que les économistes remplissent leurs écrits de sophismes et de mauvais raisonnemens. La simple raison me dit qu'aucun de mes besoins n'est aussi pressant, aussi constant, aussi journalier que celui que j'ai de manger. Si mon habit, mes chemises, mes bas et mes souliers ne valent rien, j'ai...
Page 371 - Silésie , il mettra notre Lorraine et notre Alsace en sûreté , et peutêtre comprendrons-nous un jour que nous devons le regarder comme notre allié naturel , et que sa puissance nous doit être chère , jusqu'à ce qu'un nouvel ordre de choses s'établisse en Europe. Je suis fâché , mon cher Ariste, de troubler vos plaisirs par mes tristes réflexions.
Page 361 - ... par inquiétude des blessures qui ne sont pas mortelles , ils sont tombés dans un affaissement qui empêche toujours le vainqueur de porter le dernier coup au vaincu. Chaque état est sur le penchant du précipice ; mais aucun de ses ennemis n'a l'habileté ou la force de l'y faire tomber.
Page 258 - Tbut le monde ne comprend-il pas que l'opulente prospérité des propriétaires et des fermiers ne peut être que passagère , tant que l'état aura des besoins insatiables et le ministère le pouvoir de lever des impôts arbitraires ? Vous voulez enrichir les propriétaires en ruinant tout le monde; rien n'est plus ridicule. Ne faut-il pas que des vendeurs trouvent des acheteurs à leur aise? Plus ceux-ci seront hors d'état d'acheter , moins les autres pourion t vendre.
Page 313 - Qui me répondra que la philosophie de Newton n'éprouvera pas la même révolution que celle de Descartes ? Quoi qu'il en soit, il est prouvé* que toutes nos idées viennent par nos sens, et que l'essence des choses ne frappant aucun de ces sens , les hommes sont condamnés à ignorer éternellement la mystérieuse composition de la nature.
Page 267 - J'ajoute que les bleds ne doivent se vendre que dans les marchés ; et si pour prévenir des transports inutiles vous permettez aux possesseurs de grains de faire des ventes dans leurs greniers, la loi en doit régler la quantité et la mesure. Ce commerce privé...