Histoire de Cromwell: d'après les mémoires du temps et les recueils parlementairesF. Canongette, 1831 - 355 pages |
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à-la-fois anglais armée assemblée avaient Blake C'était cause royale chambre des communes Charles chefs cinquième monarchie Clarendon's history commissaires comte conseil conseil-d'état Crom Cromwell fit d'Ireton déclaration députés devait Dieu dit-il Écossais Édimbourg ennemis envoyé Fairfax fanatisme fidèle Fleetwood flotte force général gouvernement grace guerre civile haine Harrisson Hollande hommes Ireton Irlande jour juges l'Angleterre l'armée l'autorité l'Écosse l'Irlande laisser Lambert lement liberté lieutenant-général livres sterling Londres long parlement long-temps lord Protecteur Ludlow Ludlow's memoirs lui-même major majors-généraux marquis d'Ormonde Mazarin mée membres du parlement ment militaire Milton ministres monarchie Montross n'avait n'était nation niveleurs nouvelle officiers Olivier Cromwell paix Parliamentary history parut personne peuple politique pouvait pouvoir Presbytériens prières prince prisonnier projet Protec Protecteur puissance Républicains république résistance réunion révolution royaume s'était secours secte Seigneur servi seul soldats tecteur Thurloe Thurloe's state papers tion trône troupes trouva tyrannie victoire White-Hall Whitelocke Whitelocke's memorials zèle
Popular passages
Page 14 - Cromwell et le génie de la guerre civile se reposèrent douze ans. Il semble que ce long exercice de l'autorité royale , qui fut mêlé de prospérités , aurait dû étouffer les germes de la révolution ; mais le pouvoir appaise une sédition , un mouvement populaire ; il ne fait rien sur des opinions, même en les réduisant au silence.
Page 80 - Étant allé seul * avec Thurloe faire une promenade à Hyde-Park, dans une voiture légère, traînée par ces chevaux étrangers, après s'être amusé quelque temps de leur rapide allure, il lui prit fantaisie de les guider lui-même. Il laissa Thurloe dans la voiture et prit la place du cocher, « necroyantpas,ditLudlow , « qu'il fût plus difficile de conduire quelques « chevaux que demener trois nations.
Page 173 - ... les détails de cet affreux moment où Charles, déchu de sa dernière espérance, est entraîné loin du tribunal auquel il adresse encore des protestations entrecoupées , on a devant les yeux le plus triste exemple des catastrophes humaines. Pour les âmes un peu élevées, il n'est pas de plus intolérable image que cette dégradation de la puissance et de la vertu, tombées si bas que l'on craint de leur faire une dernière injure, en leur accordant toute la pitié qu'elles inspirent.
Page 114 - ... sans doute lorsque, rapportant d'immenses richesses amassées avec tant d'efforts , ils sont arrêtés par un dernier péril, en vue de la patrie. Stayner n'attaqua d'abord qu'avec trois frégates , et s'attachant au vaisseau vice-amiral, il le réduisit, après un combat de six heures; vainqueur, il put à peine arracher quelques richesses du milieu des flammes du navire embrasé par la main des Espagnols. Le vice-roi du Mexique expira dans les flammes avec son épouse; il s'était efforcé...
Page 178 - L'orateur du parlement, docile à cette politique , lui disait : « Le nom que vous aviez aupa« ravant est aujourd'hui confirmé par le suffrage du peuple « de ces trois nations. Vous n'avez pas un nouveau titre, « mais on donne une date nouvelle à votre ancien titre ; « le 16 décembre est devenu le 26 juin. » Un chapelain prononça les prières pour recommander le Protecteur, le parlement, le conseil, les armées de terre et de mer, à la protection et à la bénédiction du Dieu toutpuissant....
Page 13 - C'était comme autant d'épreuves successives , dans lesquelles l'autorité du monarque allait toujours s'affaiblissant. Cromwell fut membre du parlement de 1628, le troisième que Charles ait convoqué. La révolution n'était pas encore assez avancée pour qu'il y eût place pour Cromwell. Dans cette chambre, dont les intentions étaient nobles et pures, Cromwell ne se distingua point. On voit seulement qu'il fut membre d'un comité de religion. Ce choix indique assez que son esprit était alors...
Page 137 - Cleypole avait enhardi tout le monde; et le pouvoir absolu des majors généraux, étant ainsi manifestement abandonné par le protecteur, tomba de lui-même, à la joie de tous les partis ( 1657). Ici commence l'un des plus singuliers tableaux de la vie du protecteur, et celui, peut-être, qui fait mieux ressortir les ressources de son génie. En effet, si la plus forte épreuve du pouvoir est de produire impunément de grandes inconséquences, on ne saurait imaginer, sous ce rapport, un plus étonnant...
Page 188 - Iconoclaste , ou le briseur d'images , annonçant par cette expression les violentes atteintes qu'il portait à la mémoire de Charles. Ces attaques contre un roi qui n'était plus, ces poursuites au-delà du jugement, ces insultes audelà de l'échafaud, avaient quelque chose d'abject et de féroce, que l'éblouissement du faux zèle cachait à l'âme enthousiaste de Milton.
Page 123 - Whalley, son parent, et chargé de la garde du Roi, que la vie de ce prince était menacée. Whalley communiqua cet avis à Charles, et le soir même le prince s'échappa de Hamptoncourt, laissant une lettre pour le parlement. Il disait, « que la liberté, ce bien généralement « désiré, n'était pas moins nécessaire aux Rois « qu'au reste des hommes. Il avait long-temps « souffert la captivité , dans l'espérance que « cela pourrait servir à la paix ; mais éprou...
Page 277 - Du moins ce spectacle et cette imitation des pompes catholiques furent ainsi expliqués par les Indépendants, qui s'en moquèrent beaucoup , et couvrirent de boue les armoiries du Protecteur, mises sur la porte de l'hôtel de Sommerset. Le 23 novembre , la cérémonie des funérailles fut enfin célébrée : c'est-à-dire l'effigie de Cromwell (car il n'est plus parlé du corps ) fut déposée dans un magnifique cercueil , et portée par dix gentilshommes du palais jusqu'au char funèbre, où deux...