Études historiques et biographiques, Volume 2

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Popular passages

Page 5 - Observations rapides sur l'acte d'accusation contre les députés , par Amar (i). 25 octobre i793. QU'IL ait existé une conspiration contre l'unité et l'indivisibilité de la république, contre la liberté et la sûreté du peuple français...
Page 63 - félicitons, Sire, de vos relations constamment amicales « avec les puissances étrangères, dans la juste confiance « qu'une paix si précieuse n'est point achetée par des « sacrifices incompatibles avec l'honneur de la nation et la
Page 97 - ... elle fait du concours permanent des vues politiques de votre gouvernement avec les vœux de votre peuple, la condition indispensable de la marche régulière des affaires publiques. Sire, notre loyauté, notre dévouement, nous condamnent à vous dire que ce concours n'existe pas.
Page 97 - Sire, la Charte que nous devons à la sagesse de votre auguste prédécesseur et dont Votre Majesté a la ferme volonté de consolider le bienfait, consacre comme un droit l'intervention du pays dans la délibération des intérêts publics. Cette intervention devait être...
Page 96 - Si de coupables manœuvres suscitaient à mon gouvernement des obstacles, que je ne peux pas, que je ne veux pas prévoir, je trouverais la force de les surmonter dans ma résolution de maintenir la paix publique, dans la juste confiance des Français et dans l'amour qu'ils ont toujours montré pour leur roi.
Page 141 - ... le traité du 15 juillet. Quand on aura poursuivi à quatre, sans nous et malgré nous, un but en soi mauvais, que du moins nous avons cru et déclaré tel, quand on l'aura poursuivi par une alliance trop semblable à ces coalitions qui ont depuis cinquante ans ensanglanté l'Europe, croire qu'on retrouvera la France sans défiance, sans ressentiment d'une telle offense, c'est se faire de la fierté nationale une idée qu'elle n'a jamais donnée au monde. On a donc sacrifié gratuitement, pour...
Page 254 - vous prie et je vous commande, en tant que j'ai comman« dément sur vous, de penser qne si vous voulez que Dieu « bénisse vos actions, il faut, sur toutes choses, épargner « ce pauvre peuple, qui n'en peut mais de la querelle, et < néanmoins en porte la principale charge.
Page 349 - La liberté , l'égalité et le repos manquaient également , du xe au xme siècle , aux habitants des domaines de chaque seigneur. Leur souverain était à leur porte ; aucun d'eux n'était obscur pour lui ni éloigné de son pouvoir. De toutes les tyrannies, la pire est celle qui peut ainsi compter ses sujets et voit de son siège les limites de son empire. Les caprices de la volonté humaine se déploient alors dans leur intolérable bizarrerie et avec une irrésistible promptitude. C'est alors...
Page 349 - C'était une confédération de petits souverains, de petits despotes , inégaux entre eux et ayant , les uns envers les autres , des devoirs et des droits , mais investis dans leurs propres domaines, sur leurs sujets personnels et directs, d'un pouvoir arbitraire et absolu.
Page 255 - voie à sa prospérité : l'autre qui étoit demeuré à « Paris, d'avoir moyenné que désormais il régnera , « si Dieu plaît, avec toute magnificence et splendeur. « Partant quand nous commencerons de nous reco« gnoître en nos compagnies, il faut que notre absence « de cinq ans soit réputée du jour au lendemain , « comme une présence , sans y apporter esbahisse

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