Portraits contemporains, Volume 3Didier, 1847 |
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aimable aime Amour anciens André Chénier années assez aurait beau beauté belle Benjamin Constant Boileau brillant c'était Casimir Delavigne célèbre Chalciope chanson chant charme Chénier chose cœur critique Daunou dernier Desaugiers dire discours doute écrivain Éétès élégies esprit Faugère fille Fléchier Fremy gaieté Gautier genre gens gloire goût Grecs Gresset heureux Homère homme j'ai jamais Jason jeune jeunesse jour Journal des Savants juge l'antiquité l'esprit l'Iliade laissé Leopardi lettre littéraire littérature Louis Louis XIV Louise Labé lui-même madame Médée Méléagre ment mieux Mignet modernes monde morale mort muse n'avait noble œuvres parler Parny Pascal passé passion pensée père peut-être philosophie pièces Pisistrate plaisir poëme poésie poëte poétique politique pourtant premier presque prose publia qu'un reste retrouve rien s'en s'est Sabbatier sais semble sentiment serait sérieux seul sorte souvent style sujet surtout talent Théocrite Théophile tion tout-à-fait trouve Victorin Fabre Virgile voilà vrai yeux
Popular passages
Page 312 - Je blâme également, et ceux qui prennent parti de louer l'homme, et ceux qui le prennent de le blâmer, et ceux qui le prennent de se divertir; et je ne puis approuver que ceux qui cherchent en gémissant.
Page 183 - Quelquefois en attachant mes yeux sur toi, j'allais jusqu'à former des désirs aussi insensés que coupables: tantôt j'aurais voulu être avec toi la seule créature vivante sur la terre ; tantôt, sentant une divinité qui m'arrêtait dans mes horribles transports, j'aurais désiré que cette divinité se fût anéantie, pourvu que serrée dans tes bras, j'eusse roulé d'abîme en abîme avec les débris de Dieu et du monde!
Page 422 - Il n'ya point d'ouvrage si accompli qui ne fondît tout entier au milieu de la critique, si son auteur voulait en croire tous les censeurs , qui ôtent chacun l'endroit qui leur plaît le moins.
Page 403 - M'embrasent de leur flamme, et je crée avec eux. Un juge sourcilleux, épiant mes ouvrages, Tout à coup à grands cris dénonce vingt passages Traduits de tel auteur qu'il nomme; et, les trouvant, Il s'admire et se plaît de se voir si savant.
Page 491 - Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé...
Page 330 - J'aime la pauvreté, parce que Jésus-Christ l'a aimée. J'aime les biens, parce qu'ils donnent le 'moyen d'en assister les misérables. Je garde fidélité à tout le monde, je [ne] rends pas le mal à ceux qui m'en font, mais je leur souhaite une condition pareille à la mienne, où l'on ne reçoit pas de mal ni de bien de la part des hommes.
Page 114 - ... ce n'a été que par effet de la lâcheté des hommes, qui ont besoin d'être persuadés du mérite de l'existence, que l'on a voulu considérer mes opinions philosophiques comme le résultat de mes souffrances particulières, et que l'on s'obstine à attribuer à mes circonstances matérielles ce qu'on ne "doit qu'à mon entendement. Avant de mourir, je vais protester contre cette invention de la faiblesse et de la vulgarité, et prier mes lecteurs de s'attacher à détruire mes observations...
Page 151 - Son âge échappait à l'enfance. Riante comme l'innocence , Elle avait les traits de l'Amour; Quelques mois , quelques jours encore , Dans ce cœur pur et sans détour Le sentiment allait éclore. Mais le Ciel avait au trépas Condamné ses jeunes appas. Au Ciel elle a rendu sa vie , Et doucement s'est endormie Sans murmurer contre ses lois : Ainsi le sourire s'efface; Ainsi meurt , sans laisser de trace , Le chant d'un oiseau dans les bois.
Page 86 - Io per molte e fortissime ragioni sono desiderosissimo di venire a terminare i miei giorni a Parigi. La mia salute non mi spaventa più. A Napoli mi sono convinto che il nord ed il mezzogiorno sono per lo meno indifferenti ai miei mali.
Page 264 - J'en connais qui ne font des vers qu'à la moderne, Qui cherchent à midi Phœbus à la lanterne, Grattent tant le français qu'ils le déchirent tout. Blâmant tout ce qui n'est facile qu'à leur goût. Sont un mois à connaître en...