Roman de la Rose, Volume 1

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Firmin Didot, 1864
 

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Page 13 - N'il n'en retourne arriere goute; Li tens vers qui noient ne dure, Ne fer ne chose tant soit dure, Car il gaste tout et menjue; Li tens qui tote chose mue, Qui tout fait croistre et tout norist, Et qui tout use et tout porrist.
Page 319 - ... l'origine de la royauté : Ung grant vilain entre eus eslurent Le plus ossu de quant qu'il furent , Le plus corsu et le greignor, Si le firent prince et seignor.
Page xlv - ... moral, comme l'un disant et entendant l'autre. Je ne veulx pas ce que je dis affermer, mais il me semble qu'il peult ainsi avoir faict, et si celluy aucteur n'a ainsi son sens...
Page 175 - C'est paor qui le lor fait faire , Qui tous jors les tormente et griève. Miex porroit uns ribaus de griève Séur et seul par tout aler Et devant les larrons baler, Sans douter eus et lor affaire , Que li rois o sa robe vaire , Portant néis o soi grant masse Du trésor que si grant amasse D'or et de précieuses pierres. Sa part en prendrait chascuns lierres.
Page 200 - L'ung rent eaues (eaux) si docereuses, Si savouréès, si mielleuses, Qu'il n'est nus qui de celi boive, Boive en néis (même) plus qu'il ne doive, Qui sa soif en puisse estanchier, Tant a le boivre dous et chier ; Car cil qui plus en vont bevant Ardent plus de soif que devant; Ne nus n'en boit qui ne s'enivre. Mès nus de soif ne s'y delivre : Car la douçor si fort les boule, Qu'il n'est nus qui tant en engoule Qui n'en vueille plus engouler'.
Page 320 - Tot dit et recordé. Cil tint grant pièce cest office. Li robéor plain de malice S'assemblèrent quant seul le virent, Et par maintes fois le batirent Quant les biens venoient embler. Lors r'estut le pueple assembler Et chascun endroit soi taillier Por serjans au prince baillier. Communément lors se taillièrent Et tous et toutes li baillièrent, Et donèrent grans tenemens.
Page xlvi - ... d'or, de musq et de basme; car vraye sapience doit estre d'or, signifiant l'honneur et révérence que nous devons à Dieu le créateur; de...
Page 78 - Le feu qui les gens fait amer. Chascuns amans suit par coustume Le feu qui l'art* et qui l'alume. Quant il le feu de plus près sent , Et il s'en va plus apressant. Le feu si est ce qui remire* S'amie, qui tout le fet frire...
Page xliv - ... entendement et indignité de rural engin, j'ay bien voulu relire ce present livre dès le commencement jusques à la fin, à laquelle chose faire, fort laborieuse, me suis employé, et l'ay corrigé...
Page liii - Molière, arrive à la vieillesse, toujours sous le joug de l'imitation, et n'ayant guère composé que des poëmes allégoriques. Quand il renonce à cette poésie de cour si fausse, si maniérée, et qu'il écrit le Pèlerinage de Canterbury, drame vivant et populaire, on retrouve dans son œuvre les traits saillants qui caractérisent la seconde partie du Roman de la Rose, de longues tirades contre les femmes et le ridicule jeté à pleines mains sur les ordres religieux. Sans doute il remonte...

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