Almanach des muses, Volume 44Claude Sixte Sautreau de Marsy, Charles Joseph Mathon de la Cour, Vigée (M., Louis-Jean-Baptiste-Étienne), Marie Justin Gensoul Chez Delalain, 1807 |
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acte affreux Aglaure aimable airs ALMANACH DES MUSES amant amour Anacréon Apollon arts baisers bataille d'Austerlitz beau beauté belle bonheur bras brillant carriere Cérès champs chanson chants charmes cher chûte cieux cœur comédie d'Anacréon déja derniere desirs Dieu dieux douce douleur doux Epigramme épigraphe fable fleurs flots FRAGMENT D'un poëme frimas fuis gaîté génie gloire goût grace hélas héros heureux Homere Imitation immortel j'ai jaloux Jean second jeune jolie jour l'ame l'amour l'auteur l'homme l'onde l'univers laurier libraire loin long-temps lumiere lyre Madame Madame Victoire main MILLEVOYE monde mort muse musique NAPOLÉON Ier neuf Sœurs par-tout Pâris perd gagne plaire plaisir plaisirs pleurs poésies poëte printemps prose qu'un rivage rivaux ROMANCE rose rue Saint-Honoré sage sais Serpent seul STANCES sublime succès talent tendre terre Tibulle tour-à-tour treteaux triomphe V'là c'que vainqueur vaudeville Vénus veux victoire vœux vois voix Voltaire volupté yeux Zéphyr
Popular passages
Page 37 - Combien j'ai douce souvenance Du joli lieu de ma naissance ! Ma sœur, qu'ils étaient beaux les jours De France ! O mon pays, sois mes amours Toujours ! Te souvient-il que notre mère, Au foyer de notre chaumière, Nous pressait sur son cœur joyeux, Ma chère ; Et nous baisions ses blancs cheveux Tous deux. Ma sœur, te souvient-il encore Du château que baignait la Dore ? Et de cette tant vieille tour Du Maure, Où l'airain sonnait le retour Du jour?
Page 37 - Où l'airain sonnait le retour Du jour? Te souvient-il du lac tranquille Qu'effleurait l'hirondelle agile, Du vent qui courbait le roseau Mobile, Et du soleil couchant sur l'eau Si beau?
Page 16 - Oh ! que j'honore en sa misère Cet aveugle errant sur la terre , Sous le fardeau des ans pressé , Jadis si grand par la victoire, Maintenant puni de sa gloire , Qu'un pauvre enfant déjà lassé , Quand le jour est presque effacé , Conduit pieds nus pendant l'orage...
Page 5 - C'est le requiem ordinaire ; Vous en tâterez quelque jour ; Et lorsqu'aux ténébreux rivages Vous irez trouver vos ouvrages , Vous ferez rire à votre tour. Quand sur la scène de ce monde Chaque homme a joué son rôlet , En partant il est à la ronde Reconduit à coups de sifflet. Dans leur dernière maladie J'ai vu des gens de tous états , Vieux évoques , vieux magistrats , Vieux courtisans à l'agonie.
Page 4 - Le palmier se platt parmi nous. Vous y verrez courir la gazelle aux yeux doux. Vos mains , vos belles mains y fileront nos laines. Nos contes loin de vous écarteront les peines. Nos dociles chameaux se courberont sous vous. Nous avons des bergers pour languir dans vos chaînes.
Page 15 - Petits dieux avec qui j'habite , Compagnons de ma pauvreté , Vous dont l'œil voit avec bonté Mon fauteuil , mes chenets d'ermite , Mon lit couleur de carmélite , Et mon armoire de noyer, O mes Pénates, mes dieux Lares, Chers protecteurs de mon foyer ! Si mes mains pour vous...
Page 65 - Qu'il fat un monde à conquérir. « Castillans , nés pour la victoire , « Si ce n'est assez de la gloire , « Cet inestimable trésor, •• • « Volez où les dons les plus rares - Lassent les mains les plus avares ; « Plongez-vous aux sources de l'or ». A ces mots qu'applaudit Éole , Déployant la voile espagnole , S'élança des bords de Palos Ce Génois , heureux téméraire , Certain du nouvel hémisphère Qui l'attend au-delà des flots.
Page 6 - Ainsi la farce était finie. Petits papillons d'un moment , Invisibles marionnettes , Qui volez si rapidement De polichinelle au néant , Dites-moi donc ce que vous êtes ? Au terme où je suis parvenu , Quel mortel est le moins à plaindre?
Page 16 - ... déjà lassé, Quand le jour est presque effacé, Conduit pieds nus , pendant l'orage , Quêtant pour lui sur son passage , Dans son casque ou sa faible main , Avec les grâces de son âge , De quoi ne pas mourir de faim. O mes doux pénates d'argile , ' Attirez-les sous mon asile ! S'il est des cœurs faux , dangereux , Soyez de fer, d'acier pour eux. Mais qu'un sot vienne à m'apparaître , Exaucez ma prière, ô dieux!
Page 213 - Tel qu'un fleuve, à grand bruit, tombant d'un roc sauvage, Fier et nourri des eaux, tribut d'un long orage, Croît , s'élève, franchit ses bords accoutumés ; Tel Pindare , échappant d'une source profonde , Bouillonne , écume , gronde , Roule , immense , à nos yeux éperdus et charmés, Tous les lauriers du Pinde ornent son front lyrique , Soit que , dans la fureur d'un chant dithyrambique...