Françoise de Rimini

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Typo. Suchet fils, 1850 - 216 pages
 

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Page 214 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs ; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Page xxiii - Quella lettura, e scolorocci il viso : Ma solo un punto fu quel che ci vinse. Quando leggemmo il disiato riso Esser baciato da cotanto amante, Questi, che mai da me non fia diviso, La bocca mi baciò tutto tremante. Galeotto fu il libro, e chi lo scrisse : Quel giorno più non vi leggemmo avante.
Page xxiii - Lancilotto, come amor lo strinse; soli eravamo e senza alcun sospetto. Per più fiate gli occhi ci sospinse quella lettura, e scolorocci il viso: ma solo un punto fu quel che ci vinse. Quando leggemmo il disiato riso esser baciato da cotanto amante, questi, che mai da me non fia diviso, la bocca mi baciò tutto tremante. Galeotto fu il libro e chi lo scrisse; quel giorno più non vi leggemmo avante.
Page 212 - Les poètes ont cent fois plus de bon sens que les philosophes. En cherchant le beau, ils rencontrent plus de vérités que les philosophes n'en trouvent en cherchant le vrai.
Page 95 - On me dit, chaque jour, ne chante plus poète! Ne vois-tu pas, là-haut, ces nuages hideux, Qui, livides et noirs, signal de la tempête Se roulent dans les cieux ! Descends de l'Empyrée et reviens sur la terre, Regarde autour de toi, vois tout le genre humain De son Dieu méconnu ressentant la colère Et broyé dans sa main. Vois ces fleuves de sang, vois ces guerres civiles Désolant l'univers ; vois ces anges de mort S'abattant sur nos champs, s'envolant sur nos villes Et les tirant au sort.
Page 212 - ... tel qu'il est dans la pensée de Dieu même. Il ne prend de toutes choses que ce qui leur vient du ciel. Sa peinture n'est pas la copie d'une copie, mais un plâtre de l'archétype, plâtre creux, si je puis dire, qu'on porte aisément avec soi, qui entre aisément dans la mémoire, et se place au fond de l'âme, pour en faire les délices dans les instants de son loisir.
Page 96 - Imite la gazelle, au fond des bois tremblante, Alors que le lion, de ses rugissements , Ébranle l'étendue, et porte l'épouvante Dans les déserts brûlants. Au milieu des dangers, va, fuis, pauvre poète ! Brise ta lyre, attends que les cieux en courroux Redeviennent sereins, et brillent sur ta tête, Plus calmes et plus doux ! Insensés ! qui voudriez me voir briser ma lyre, Prophètes de malheur, vous dirai-je à mon tour, Pourquoi m'épouvanter? je veux encor sourire A ce monde d'amour. En...
Page 97 - J'ai pour lui des accents et des hymnes amis ; Mes chants consolateurs où l'on verse des larmes, Seront toujours admis. % Calmes, ils grandiront au milieu des orages; Le souffle des zéphyrs, le murmure des bois Les feront retentir au fond de doux bocages, Doux échos de ma voix. Non, ma lyre jamais ne restera muette, Qu'on ne me plaigne point, je souris à mon sort ! Sur le monde détruit, vers Dieu, le grand poète, Je prendrai mon essor l V. DE LA CANORGUE. EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCESSéance...
Page 97 - Je me confié à Dieu, je l'adore et je l'aime, Je m'élance vers lui, je tombe prosterné Devant sa face auguste, et sa clémence extrême, M'a déjà pardonné. Puis mon aile s'abat en des lieux solitaires Où je puis de nouveau prier, aimer, chanter; Asiles de mon choix, asiles salutaires, Où je sais m'abriter.
Page vi - ... donné aussi de partager avec elle l'enthousiasme causé par la mise en liberté du captif, et, par un privilège dont nous rendons grâces au ciel, nous avons connu Silvio dans l'intimité et conservé le don précieux de son attachement pour nous.

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