Romania: recueil trimestriel consacré à l'étude des langues et des littératures romanes

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Paul Meyer, Gaston Bruno Paulin Paris, Antoine Thomas, Mario Roques
Société des amis de la Romania, 1880
 

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Popular passages

Page 49 - ... au début et à la fin du poème, tout nous montre que le but direct et le noyau intime de la chanson sont bien ceux que nous venons d'indiquer. Ces observations nous amènent encore à constater un autre fait, qui donne à la chanson héroï-comique du Pèlerinage une valeur toute particulière : c'est que nous avons le droit de la regarder comme le plus ancien produit de l'esprit parisien qui soit arrivé jusqu'à nous. Le poète était sûrement de l'Ile-de-France et sans doute de Paris. Il...
Page 130 - Espedirse, despedirse sont analogues, pour la forme réfléchie, à l'ail, sich beurlauben. Espidiôs de amos p. 3 b (v. 200) Spidiôs el caboso de cuer e de veluntad p. 43 (v. 226) Esto mandô Myo Cid, Minaya lo ovo consseiado Que ningun omne de los sos ques le non spidies, o nol besas la mano, Sil pudiessen prender, o fuesse alcançado, Tomassenle el aver e pusiessenle en un palo p.
Page 315 - Zelande, de Namur, marquis du Saint Empire, seigneur de Frise, de Salins et de Malines, qui, toutes les choses premises et bien considérées, me...
Page 6 - L'empereur va à SaintDenis et dépose sur l'autel le clou et la couronne d'épines. La reine l'attendait là : elle tombe à ses pieds en lui demandant pardon ; il la relève et lui pardonne pour l'amour du saint sépulcre qu'il a eu la joie d'adorer. Tel est le sujet du Pèlerinage de Charlemagne ' , publié il ya quarantequatre ans par M. Francisque Michel2.
Page 496 - Notice sur un manuscrit de la reine Christine à la bibliothèque du Vatican, par M. HAURÉAU (extrait du t. XXIX, 2" partie, p. 231-362, des Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque nationale). Paris, impr. nat., in-4°. — Le célèbre manuscrit du Vatican qui est décrit imparfaitementen tète du t.
Page 459 - Cet enfant lui-même était une invention nécessaire pour rattacher la famille de Glaiequin à son prétendu chef sarrasin. Quoi qu'il en soit, comme l'a dit M. Luce, « qui sait si ces illusions, entretenues sans doute dès l'enfance, n'ont pas exercé quelque influence sur l'ambition et par suite sur les destinées du. connétable?
Page 33 - Palerme. de gens, attirés, les uns par l'exhibition des reliques, les autres par les acheteurs rassemblés et les marchandises mises en vente, tous cherchant des distractions une fois qu'ils avaient terminé leurs dévotions ou leurs affaires. Les jongleurs arrivaient donc en grand nombre et cherchaient à captiver les auditeurs : rien de plus indiqué que de leur chanter l'expédition où Charlemagne avait rapporté le clou et la couronne qu'ils venaient de vénérer. Aussi ne s'étonnera-t-on...
Page 47 - Cet emploi du mot amiral absolument, comme signifiant sans doute le commandeur des croyants, l'amlr al moumenim, ne se rencontre pas ailleurs à ma connaissance et me paraît être un indice d'antiquité. Le Roland emploie amirail pour Baligant, qui est bien le chef suprême des Sarrazins, mais aussi pour d'autres. Si toutes les relations que nous avons pu établir entre notre poème et les données de l'histoire ou de la tradition nous ramènent à une époque très reculée, il en est assurément...
Page 50 - Jésus et de ses apôtres ; ils soupirèrent à la pensée des saints lieux que les héros du poème avaient eu le bonheur d'adorer; mais ils rirent de bon cœur avec leurs femmes des gabs des douze pairs et de la piteuse mine du roi Hugon, et surtout ils restèrent plus fermement convaincus que jamais que nulle nation ne pouvait se comparer aux Français de France. « En quelque pays que nous venions, répétaient-ils avec le poète, nous aurons toujours l'avantage : Ja ne vendrons en terre nostre...
Page 127 - Martin a nom (v. 7457). Un annotateur des fables de La Fontaine, M. Aubertin, explique Martin-bâton par valet d'écurie ' ! A. DELBOULLE. i. [ME Picot nous signale, au XVIe s., la Farce joyeuse de Martin Bâton qui rabbat le caquet des femmes, Rouen, J. Oursel ; Martin Bâton est aussi invoqué dans la Farce du Badin, Ane. Th. fr. I, 278. — Red.] VII. AU, F AU, VAU. Dans le n' 29 de la Romania (VIII, 14), M.

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