Génie du Christianisme: ou Beautés de la religion chrétienne, Volume 2

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Le Normant, 1816 - 384 pages
 

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Popular passages

Page 277 - de son enfer ; rien n'est plus effrayant que cette solitude. Bientôt il arrive à la porte, où se lit la fameuse inscription : Per me si va, nella città dolente, Per me si va, nell' eterno dolore : Per me si va, tra la perduta gente.
Page 72 - la différence : Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance , Et le mien, quand ton bras vient de m'assassiner, M'ordonne de te plaindre, et de te pardonner. A quelle religion appartiennent cette morale et cette mort? Il règne ici un idéal de
Page 175 - accablée de leur durée ; on m'accuse de passer toujours le but que je puis atteindre : hélas ! je cherche seulement un bien inconnu, dont l'instinct me poursuit. Est-ce ma faute, si je trouve partout les bornes , si ce qui est fini n'a pour moi aucune valeur ? Cependant je sens que j'aime la monotonie des
Page 85 - Et les siècles obscurs devant moi se découvrent. Cieux , écoutez ma voix ; Terre, prête l'oreille : Ne dis plus , ô Jacob, que ton Seigneur sommeille. Pécheurs, disparaissez ; le Seigneur se réveille. Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé?...
Page 267 - ses mains redoutables, Ma fille. » En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser, Et moi, je lui tendois les bras pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de
Page 354 - on diroit qu'André Chénier, en le composant, avoit un pressentiment de sa destinée. Souvent las d'être esclave et de boire la lie De ce calice amer que l'on nomme la vie ; Las du mépris des sots qui suit la pauvreté , Je regarde la tombe , asile souhaité ; Je souris à la
Page 62 - Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie ! Je suis bien malheureux! — C'est ton père, c'est moi, C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi.... Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes
Page 166 - monument : les uns purent à peine me le dire, les autres ignoroient la catastrophe qu'il retraçoit. Rien ne m'a plus donné la juste mesure des événemens de la vie, et du peu que nous sommes. Que sont devenus ces personnages qui firent tant de bruit ? Le temps a fait un pas, et la face de
Page 145 - d'agir aux bontés de mon père. POLYEUCTE. Les bontés de mon Dieu sont bien plus à chérir. Il m'ôte des dangers que j'aurois pu courir ; Et sans me laisser lieu de tourner en arrière, Sa faveur me couronne, entrant dans la carrière; Du premier coup de vent il me conduit au port, Et sortant du baptême, il m'envoie
Page 148 - FELIX. Enfin, ma bonté cède à ma juste fureur; Adore-les, ou meurs. POLYEUCTE. Je suis chrétien. FÉLIX. Impie. Adore-les, te dis-je, ou renonce à la vie. POLYEUCTE. Je suis chrétien. FÉLIX. Tu l'es ? O cœur trop obstiné ! Soldats, exécutez l'ordre que j'ai donné. PAULINE. Où le conduisez-vous? FÉLIX. A la mort. POLYEUCTE. A la gloire

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