Correspondance, littéraire, philosophique et critique par Grimm, Diderot, Raynal, Meister, etc: revue sur les textes originaux, comprenant outre ce qui a été publié à diverses époques les fragments supprimés en 1813 par la censure, les parties inédites conservées à la Bibliothèque ducale de Gotha et à l'Arsenal à Paris, Volume 7

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Page 11 - Vous avez même osé transcrire sa signature, comme si vous l'aviez vue écrite de sa main. Je vous apprends, monsieur, que cette lettre a été fabriquée à Paris, et, ce qui navre et déchire mon cœur, que l'imposteur a des complices en Angleterre. Vous devez au roi de Prusse, à la vérité...
Page 11 - Prusse une lettre pleine d'extravagance et de méchanceté , dont par cela seul vous deviez savoir qu'il ne pouvoit être l'auteur. Vous avez même osé transcrire sa signature comme si vous l'aviez vue écrite de sa main. Je vous apprends, monsieur, que cette lettre a été fabriquée à Paris, et, ce qui navre et déchire mon cœur, que l'imposteur a des complices en Angleterre.
Page 278 - Quel est ce gentil animal Qui , dans ces jours de carnaval , Tourne à Paris toutes les têtes , Et pour qui l'on donne des fêtes ? Ce ne peut être que Molet ', Ou le singe de Nicolet.
Page 202 - Ce philosophe étant, il ya quelque temps, chez Greuze, celui-ci le fit asseoir et tira son profil. Le philosophe s'attendait toujours à recevoir du peintre ce profil en présent ; cependant ce profil avait disparu de l'atelier de l'artiste sans arriver dans le cabinet du philosophe. Enfin, un beau matin, celui-ci reçoit le dessin, et la planche gravée d'après ce dessin, et les cent premières épreuves tirées. Greuze a mis au bas de l'estampe tout simplement : Diderot. Elle a été gravée...
Page 205 - Rousseau m'ennuient avec leurs platitudes, je ne suis pas plus édifié des Notes qui viennent de paraître sur la Lettre de M. de Voltaire à M. Hume. Il fallait laisser cette Lettre comme elle est, et n'y pas revenir; elle est fort gaie, et elle avait beaucoup réussi. Les Notes qu'on vient d'y ajouter forment un vilain et dégoûtant libelle, dicté par la passion, qui est toujours bête, et où l'on reproche à M. Rousseau de vilaines choses qui, vraies ou fausses, ne doivent jamais souiller...
Page 438 - Sous différents traits, tour à tour, J'ai paru pour vous plaire; Mais à vos regards , en ce jour, Je m'offre sans mystère : Reconnaissez en moi l'Amour, Qui cherche ici sa mère. Mais dans mon cœur, en ce moment , Je sens un trouble naître ;• Ici, chaque objet est charmant : Ah ! que le tour est traître...
Page 189 - LUI-MÊME. Ci-gît un chevalier qui sans cesse courut ; Qui sur les grands chemins naquit*, vécut, mourut, Pour prouver ce qu'a dit le sage Que notre vie est un voyage.
Page 17 - Il ne valait donc pas mieux que nous? Or, je vous demande si vous auriez le front d'accepter votre éloge. Personne ne m'a jamais fait sentir comme vous combien la vérité , ou du moins l'art de se montrer vrai , était essentiel à l'orateur , puisque malgré les choses hautes et grandes dont votre ouvrage est rempli, je n'ai pu vous accorder mon attention. On saura, monsieur, ce qui vous a déterminé à parler, et l'on ne vous pardonnera pas la petitesse de votre motif. Vous vous déshonorez...
Page 169 - Pour donner à cette belle pièce toute la célébrité qu'elle mérite, je l'ai étendue sur une table et j'ai crié : Accourez tous, princes et princesses, palatins et palatines, castellans et castellanes, starostes et starostines, enfin, peuples, accourez; voilà un hiéroglyphe à expliquer et dix ducats à gagner. Tous les États sont arrivés et mes ducats me sont restés. Je n'avais pour toute ressource que les sorciers; mais ceux de ce siècle le sont si peu que j'aurais encore perdu mon...

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