Revue des cours et conférences, Volume 2Boivin., 1906 |
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acte Ambass assez Athènes Athéniens avaient avons beau Béjart c'était chant chose Cinna cœur collège comédie comédiens comique Corneille Cours d'abord d'Athènes d'Eschine d'Orange déclaration Delille Démosthène devant Dieu dire discours Dissertation donner ÉMILE FAGUET Eschine Etats généraux Eubule fable femme Florian française gens grec Grimarest guerre Guillaume Hollande homme Horace j'ai jansénistes Jean de Witt jésuites jeune jour juges l'Ambassade l'Edit l'Eglise l'espace l'histoire laisser latin Leptine LICENCE littérature Louis XIV lui-même Madeleine Béjart Mélite ment Midias Molière monde montrer morale mort œuvre Olynthe orateur paix parler passage passé pensée père peuple Philippe Philocrate philosophie Phocidiens pièce Pierre Corneille plaidoyer poème poète politique Polyeucte Poquelin premier prince Professeur à l'Université protestants provinces Provinces-Unies qu'un raison religion reste rien Rodogune savez scène sentiments serait seul sorte stathouder succès sujet surfaces tactiles tactum Tertullien théâtre Thème tion tragédie traité troupe trouve véritable Virgile visuelle Voilà Voltaire XVIIe siècle
Popular passages
Page 537 - L'amour pour l'ordinaire est peu fait à ces lois, Et l'on voit les amants vanter toujours leur choix: Jamais leur passion n'y voit rien de blâmable, Et dans l'objet aimé tout leur devient aimable; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favorables noms.
Page 57 - Donc, Booz dans la nuit dormait parmi les siens. Près des meules, qu'on eût prises pour des décombres, Les moissonneurs couchés faisaient des groupes sombres ; Et ceci se passait dans des temps très anciens. Les tribus d'Israël avaient pour chef un juge ; La terre, où l'homme errait sous la tente, inquiet Des empreintes de pieds de géants qu'il voyait, Etait encor mouillée et molle du déluge.
Page 609 - Je lui veux peindre non seulement l'univers visible, mais l'immensité qu'on peut concevoir de la nature, dans l'enceinte de ce raccourci d'atome: Qu'il y voie une infinité d'univers, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible...
Page 620 - Cette préférence est peut-être en moi un effet de ces inclinations aveugles qu'ont beaucoup de pères pour quelques-uns de leurs enfants plus que pour les autres ; peut-être y entre-t-il un peu d'amour-propre, en ce que cette tragédie me semble être un peu plus à moi que celles qui l'ont précédée...
Page 187 - Touchés de tant de merveilles, épanchons nos cœurs sur la piété de Louis. Poussons jusqu'au ciel nos acclamations ; et disons à ce nouveau Constantin, à ce nouveau Théodose, à ce nouveau Marcien, à ce nouveau Charlemagne, ce que les six cent trente pères dirent autrefois dans le concile de Chalcédoine. « Vous avez affermi la foi ; vous avez exterminé les hérétiques : c'est le digne ouvrage de votre règne ; c'en est le propre caractère. Par vous l'hérésie n'est plus : Dieu seul...
Page 58 - Ruth songeait et Booz dormait. L'herbe était noire, Les grelots des troupeaux palpitaient vaguement, Une immense bonté tombait du firmament : C'était l'heure tranquille où les lions vont boire.
Page 57 - Au-dessus de sa tête, un songe en descendit. Et ce songe était tel, que Booz vit un chêne Qui, sorti de son ventre, allait jusqu'au ciel bleu ; Une race y montait comme une longue chaîne ; Un roi chantait en bas, en haut mourait un Dieu.
Page 235 - Et ce que votre temps voyait avec mépris Est aujourd'hui l'amour de tous les bons esprits, L'entretien de Paris, le souhait des provinces...
Page 58 - L'ombre était nuptiale, auguste et solennelle; Les anges y volaient sans doute obscurément, Car on voyait passer dans la nuit, par moment, Quelque chose de bleu qui paraissait une aile so.
Page 47 - Son pouvoir absolu fait autant d'esclaves qu'il a de sujets. On le flatte, on fait semblant de l'adorer, on tremble au moindre de ses regards...