Génie du christianisme, ou Beautés de la religion chrétienne, Volume 2Migneret, 1802 |
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à-la-fois Adam Agamemnon Amélie amour André Chénier Andromaque anges antique avoient avoit beau idéal beautés belle Bible bonheur c'étoit caractère Carthage céleste Chactas chant CHAPITRE charmes chose christianisme ciel cœur Cyclope d'Homère Dante déserts desirs Didon Dieu Dieux divinités douleur Enée enfers étoient étoit Euripide fille fils foible frère génie goût Grecs Hector Henriade héros Homère hommes humain j'avois j'étois Jérusalem joie Joseph jour l'ame l'amour l'antiquité l'Ecriture l'enfer l'homme l'Iliade larmes malheur mélancolie mère merveilleux Milton mœurs monde morale mort Muses n'avoit Natchez nature nuit ombres parle passions Patrocle Paul et Virginie peinture Pénélope pensée père Phèdre philosophie Platon pleurs poëme poëte poétique POLYE UCTE Polyeucte premier Priam Racine religion chrétienne saint Satan scène sentimens sentiment seroit seul siècle simplicité sœur soleil solitaire solitude sorte soupirs style sublime tableau Tasse tendre terre tombeau tout-à-coup trouve Ulysse vérité vertu Virgile voix Voltaire yeux Zaïre
Popular passages
Page 78 - T'ouvrent leurs bras sanglants , tendus du haut des cieux. Ton Dieu que tu trahis , ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes, En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs , vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne...
Page 78 - C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie, C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire.
Page 158 - Je dois ma vie au peuple, au prince, à sa couronne ; Mais je la dois bien plus au Dieu qui me la donne : Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort!
Page 132 - Ah ! combien frémira son Ombre épouvantée, Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux Enfers ! Que diras-tu, mon Père, à ce spectacle horrible ? Je crois voir de ta main tomber l'Urne terrible, Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même, de ton Sang devenir le Bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta Famille. Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta Fille.
Page 22 - Nous sommes persuadés que les grands écrivains ont mis leur histoire dans leurs ouvrages. On ne peint bien que son propre cœur , en l'attribuant à un autre ; et la meilleure partie du génie se compose de souvenirs.
Page 102 - Le Seigneur a détruit la reine des cités : Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés; Dieu ne veut plus qu'on vienne à ses solennités : Temple, renverse-toi; cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes charmes? Qui changera mes yeux en deux sources de larmes Pour pleurer ton malheur?
Page 223 - Il a. fallu que le christianisme vînt chasser ce peuple de faunes, de satyres et de nymphes, pour rendre aux grottes leur silence et aux bois leur rêverie.
Page 270 - Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi. Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille." En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser, Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de...
Page 178 - Quelquefois une haute colonne se montrait seule debout dans un désert, comme une grande pensée s'élève, par intervalles, dans une âme que le temps et le malheur ont dévastée.
Page 131 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je ! mon père y tient l'urne fatale ; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux Enfers tous les pâles humains.