Histoire du consulat et de l'empire: faisant suite à l'Histoire de la révolution française, Volume 3

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Paulin, 1845
 

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Page 218 - Eglise gallicane , mais je deviendrais bientôt ] l'objet de la haine publique. Est-ce que le protestantisme est la vieille religion de la France ? Est-ce qu'il est la religion qui, après de longues guerres civiles, après mille combats, l'a définitivement emporté comme plus conforme aux mœurs, au génie de notre nation ? Ne voit-on pas ce qu'il ya de violent à vouloir se mettre à la place d'un peuple, pour lui créer des goûts, des habitudes, des souvenirs même qu'il n'a pas ? Le principal...
Page 548 - Par mes efforts, par votre concours, citoyens sénateurs, par le concours de toutes les autorités , par la confiance et la volonté de cet immense peuple, la liberté, l'égalité , la prospérité de la France seront à l'abri des caprices du sort et de l'incertitude de l'avenir.
Page 508 - Dans les trois années qui viennent de s'écouler, la fortune a souri à la république ; mais la fortune est inconstante, et combien d'hommes qu'elle avait comblés de ses faveurs, ont vécu trop de quelques années.
Page 219 - Vienne, et c'est pourquoi noussupportons son autorité spirituelle. A Vienne, à Madrid, on est fondé à en dire autant. Croit-on que, s'il était à- Paris, les Viennois, les Espagnols, consentiraient à: recevoir ses décisions? On est donc trop heureux, qu'il réside hors de chez soi , et qu'en résidant hors de chez soi , il ne réside pas chez des rivaux , qu'il habite dans cette vieille Rome , loin de la main des empereurs d'Allemagne , loin...
Page 209 - Il faut dire cependant, à cet égard, que la constitution morale du général Bonaparte le portait aux idées religieuses. Une intelligence supérieure est saisie, à proportion de sa supériorité même, des beautés de la création. C'est l'intelligence qui découvre l'intelligence dans l'univers, et un grand esprit est plus capable qu'un petit de voir Dieu à travers ses œuvres.
Page 205 - L'homme, jeté au milieu de cet univers, sans savoir d'où il vient, où il va, pourquoi il souffre, pourquoi même il existe, quelle récompense ou quelle peine recevront les longues agitations de sa vie ; assiégé des contradictions de ses semblables, qui lui disent, les uns qu'il ya un Dieu, auteur profond et conséquent de toutes choses, les autres qu'il n'y en a pas ; ceux-ci, qu'il ya un bien, un mal, qui doivent servir de règle...
Page 311 - L'on désirerait bien ici que nos dames missent le linon à la mode, sans donner aux mousselines cette préférence absolue. L'idée de ranimer une de nos manufactures les plus intéressantes et que nous possédons exclusivement, et de donner du pain à un si grand nombre de familles françaises , est bien faite en effet pour mettre à la mode les batistes. D'ailleurs, n'y at-il pas déjà assez longtemps que les linons sont en disgrâce ? BOXAI'ARTK.
Page 452 - ... historien illustre et national, a écrit du Consulat: « La satisfaction était partout, et quiconque n'avait pas dans le cœur les mauvaises passions des partis, était heureux du bonheur public.
Page 208 - Bonaparte, qui avait autant d'esprit que Voltaire, plus de gloire que Frédéric, pouvait seul, par son exemple et ses respects, faire tomber les railleries du dernier siècle. « Sur ce sujet, il ne s'était pas élevé le moindre doute dans sa pensée. Ce double motif de rétablir l'ordre dans l'État et la famille , et de satisfaire au besoin moral des âmes, lui avait inspiré la ferme résolution de remettre la religion catholique sur son ancien pied, sauf les attributions politiques , qu'il...
Page 547 - La vie d'un citoyen est à sa patrie. Le peuple français veut que la mienne tout entière lui soit consacrée... J'obéis à sa volonté... «En me donnant un nouveau gage, un gage permanent de sa confiance , il m'impose le devoir d'étayer le système de ses lois sur des institutions prévoyantes.

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