Oeuvres complètes de M. le vicomte de Chateaubriand: Oeuvres morales: Le génie du Christianisme. Les martyrsFirmin Didot, 1843 |
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Popular passages
Page 127 - De la foi d'un chrétien les mystères terribles D'ornements égayés ne sont point susceptibles...
Page 122 - En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Page 196 - Celui qui règne dans les cieux , et de qui relèvent tous les empires , à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance , est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît , de grandes et de terribles leçons...
Page 90 - Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance ; Et le mien , quand ton bras vient de m'assassiner , M'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
Page 101 - Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.
Page 170 - Tertullien, parce qu'il nous montre encore quelque forme humaine, ne lui demeure pas longtemps : il devient un je ne sais quoi, qui n'a plus de nom dans aucune langue; tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu'à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux restes...
Page 87 - En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres: Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne...
Page 100 - Misérable ! et je vis ! et je soutiens la vue De ce sacré Soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul...
Page 93 - Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide ; De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé ; Ton encens à ses yeux est un encens souillé... Où menez-vous ces enfants et ces femmes ? Le Seigneur a détruit la reine des cités ; Ses prêtres sont captifs , ses rois sont rejetés : Dieu ne veut plus qu'on vienne à ses solennités.
Page 158 - Ce chien est à moi , disaient ces pauvres enfants; c'est ma place au soleil : voilà le commencement et l'image de l'usurpation de toute la terre.