Roland: La chanson de Roland, par Turold (in prose); La chanson des Saxons, par Jean Bodel; Extraits de Roman de Lancelot du Lac; Extraits d'Antar, roman bedouin; Rustem

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J. Labitte, 1845
 

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Page 309 - Le roman iïAntar présente le développement d'une grande moralité : on y voit un homme privé des avantages de la figure et de la naissance, qui parvient cependant par la force d'âme, par la puissance de l'esprit et par son indomptable courage, à être jugé digne du premier rang parmi les hommes.
Page 10 - La plupart des officiers du palais auxquels le roi avait donné le commandement de ses troupes, périrent dans cette action; les bagages furent pillés, et l'ennemi, favorisé par la connaissance qu'il avait des lieux, se dispersa aussitôt. Ce cruel revers effaça presque entièrement dans le cœur du roi la joie des succès qu'il avait obtenus en Espagne. Cependant les Saxons , comme s'ils eussent voulu profiter de l'occasion, prirent les armes et s'avancèrent jusqu'au Rhin.
Page 94 - D'ailleurs on ne trouve pas trace d'enchantements, ni de magie, employés comme moyens poétiques. A la strophe 175, on verra encore Dieu arrêtant le soleil, à la prière de Charlemagne, imitation sensible du même fait tiré du livre de Josué. ne soit pénétrée de pitié; ils pleurent leurs fils, leurs frères, leurs neveux, leurs amis et leurs seigneurs liges. Plusieurs se pâment étendus sur la terre, le duc Naimes dit à l'empereur : « Voyez à deux lieues au delà du terrain où nous...
Page 135 - L'amiral est un homme de grand cœur; il frappe Charlemagne sur son casque bruni et le lui fend sur la tête. L'épée touche sur les cheveux entame une palme et plus de la chair et laisse l'os à nu. Charles chancelle, et peu s'en faut qu'il ne tombe ; mais Dieu ne veut pas qu'il meure, ni qu'il soit vaincu. Saint Gabriel vient à lui et lui demande : « Roi grand, que fais-tu? » 264. — En entendant la sainte voix de l'ange, Charles n'éprouve plus la crainte de mourir, et il reprend vigueuret...
Page 339 - Bien qu'il ne vive plus, je veux lui témoigner ma reconnaissance et faire que les rois de la terre, même après sa mort, lui soient soumis. Il a laissé un fils que ses autres frères ont reconnu et qu'ils ont placé sur le siége de son père, Cais, qu'ils ont distingué à cause de sa raison, de sa droiture et de ses sentiments élevés. Je suis l'esclave de Cais, je lui appartiens. Je serai l'appui de celui qui l'aime, l'ennemi de celui qui lui résiste. Il ne sera jamais dit, tant que je vivrai,...
Page 9 - Aquitaine. 778. Cette année , le roi, cédant aux conseils du Sarrasin Ibn-alArabi , et conduit par un espoir fondé de s'emparer de quelques villes en Espagne, rassembla ses troupes et se mit en marche.
Page 9 - Saragosse qui est la principale ville de cette contrée et après avoir reçu d'Ibn-al-Arabi, d'Abithener et d'autres chefs sarrasins les otages qu'ils lui offrirent, il revint à Pampelune. Pour mettre cette ville dans l'impuissance de se révolter, il en rasa les murailles et résolu de revenir dans ses états, il s'engagea dans les gorges des Pyrénées. Les Gascons qui s'étaient placés en embuscade sur le point le plus élevé de la montagne, attaquèrent l'arrièregarde et jetèrent la plus...
Page 53 - Seigneurs barons, Charles nous a laissés ici : pour notre roi nous devons bien mourir. Aidez à soutenir la chrétienté ! Vous aurez une bataille, vous en êtes bien sûrs, car de vos yeux vous voyez les Sarrasins.
Page viii - Le roi, au premier souffle du printemps, partit pour Nimègue, où il célébra les fêtes de Pâques. Ensuite, voyant bien qu'on ne pouvait se fier aux promesses trompeuses des Saxons, il résolut d'aller tenir, dans le lieu nommé Paderborn , l'assemblée générale de son peuple, et se dirigea vers la Saxe à la tête d'une armée considérable. Arrivé dans cette ville, il y trouva rassemblés le sénat et le peuple de cette perfide nation, qui, conformément à ses ordres, s'y étaient rendus,...
Page 371 - Abjer, la sentant approcher, s'élance vers elle avec de bruyants hennissements. Antar tombe comme une tour qui s'écroule, et le bruit de ses armes fait retentir les échos. Les guerriers, qui aperçoivent sa chute, s'empressent de voler vers lui.

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