La divine comédie, Volume 1

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Amyot, 1853
 

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Page 285 - Talibus orabat dictis arasque tenebat, cum sic orsa loqui vates : ' sate sanguine divum, Tros Anchisiade, facilis descensus Averno : noctes atque dies patet atri ianua Ditis; sed revocare gradum superasque evadere ad auras, hoc opus, hic labor est.
Page 353 - Boccace ont très amplement expliquées , mais où il vaut peut-être mieux ne voir que ce qui y est, c'est-à-dire , une idée un peu gigantesque, mais poétique du Temps, des quatre âges du monde et des maux qui ont fait pleurer la race humaine dans chacun de ces âges, excepté dans le premier, à qui la poésie de tous les autres siècles et les regrets de tous les hommes ont donné le nom d'âge d'or. Cette idée des fleuves de l'Enfer nés des larmes de tous les hommes porte à l'âme une...
Page 339 - Phinei'a postquam clausa domus mensasque metu liquere priores. tristius haud illis monstrum, nec saevior ulla pestis et ira deum Stygiis sese extulit undis. virginei volucrum vultus, foedissima ventris proluvies, uncaeque manus et pallida semper ora fame.
Page 289 - Si l'on a d'abord peine a comprendre comment le poète a pu piacer dans l'Enfer ce couple aimable, pour une si passagère et si pardonnable erreur, on voit ensuite qu'il a été comme audevant de ce reproche. Ce soni des infortunés $ans doute ; mais ce ne soni pas des damnés, puisqu'ils sont et puisqu'ils seront toujours ensemble.
Page 119 - ... le but de sa mission. Tous aussi lui attribuent la plus grande part à la détermination que prirent les prieurs d'exiler les chefs des deux partis qui déchiraient Florence. Mais ce n'est point ainsi qu'en parlent les auteurs contemporains. Dino Compagni, qui...
Page 387 - Mais furent-ils ea effet tous trois simoniaques? Voyez l'histoire. Le poète une fois en verve sur ce sujet fécond , n'en reste pas là. Il interpelle Nicolas , et lui demande quelle somme Notre Seigneur exigea de St. Pierre , avant de remettre les clefs entre ses mains ? « Certes , il ne lui demanda rien ; il ne lui dit que ces mots : Suis-moi. Ni Pierre, ni les...
Page 267 - G est un exemple, peut-être unique, du parti qu'on pourrait tirer en poésie de la combinaison d'un personnage allégorique avec un être réel. L'effet mélancolique et attachant qu'il produit ici aurait dû engager à l'imiter, s'il n'y avait (i) L'amico mio, e nnn drlla Ventura, ffella diierta piaggia è impedito, etc.
Page 433 - C'est peut-être un de ceux où l'on peut le plus adjnirer le talent poétique du Dante, cet art de peindre par les mots, de représenter des objets fantastiques, des êtres ou des faits hors de la nature et de toute possibilité , avec tant de vérité, de naturel et de force qu'on croit les voir en les lisant, et que les ayant lus une fois, on croit toute sa vie les avoir vus".
Page 272 - ... céleste au secours d'un homme qu'elle veut arracher aux séductions du vice , et rappeler à la vertu par le commerce du génie et les souvenirs de l'amour. Solon avait rendu une loi pour ordonner à tout citoyen de prendre un parti dans les dissensions civiles. Voici comment le pinceau du Dante peint ces hommes qui, lorsqu'il s'agit des intérêts de la patrie , gardent une neutralité coupable , se refusent aux sacrifices qu'elle impose , et se réservent pour être la proie du vainqueur.
Page 121 - Gabrielli étoit un juge révolutionnaire qui vouloit trouver des coupables, et qui ne cherchoit pas même une apparence de preuves pour les condamner. La sentence est remarquable par le mélange de latin et d'italien dans lequel elle est conçue; il semble qu'on ait choisi a dessein le langage le plus barbare pour condamner le poète qui fondoit la littérature italienne (i).

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