De la lecture des vieux romans, publ. par A. Feillet

Front Cover
A. Aubry, 1870 - 51 pages
 

Selected pages

Common terms and phrases

Popular passages

Page 40 - Soli eravamo e senza alcun sospetto. Per più fiate gli occhi ci sospinse Quella lettura, e scolorocci il viso; Ma solo un punto fu quel che ci vinse. Quando leggemmo il disiato riso Esser baciato da cotanto amante, Questi, che mai da me non fia diviso, La bocca mi baciò tutto tremante. Galeotto fu il libro e chi lo scrisse: Quel giorno più non vi leggemmo avante.
Page 28 - Pour moi, je ne prononcerai point sur une question si délicate, où le préjugé de la mode ne laisse point aux suffrages leur naturelle liberté ? Je dirai seulement qu'on ne peut condamner sans témérité la seconde sorte de galanterie, où la dame est parfaitement adorée, et où, au lieu de paroles, on ne lui donne que des effets; où les yeux et les oreilles rencontrent moins de satisfaction, mais ou l'esprit et le cœur la rencontrent tout entière.
Page 27 - Que s'il étoit permis de tourner en ridicule tout ce qui n'est pas en usage au siècle ou au lieu où nous vivons, il n'ya rien de si sérieux ni de si vrai dans l'antiquité, ni chez les étrangers, où une belle humeur ne pût trouver matière à se divertir et à divertir les autres.
Page 48 - C'était là le rendez-vous du beau monde. On y arrivait par la porte de la Conférence située au bout de la terrasse des Tuileries. La reine mère, Marie de Médicis, qui aimait cette promenade, lui donna son nom. Elle était d'abord fort champêtre, comme on peut le voir dans une petite gravure d'Israël Silvestre. Louis XIII, en...
Page 35 - Pucelle, sujet admirable où se rencontraient toutes les conditions de l'épopée, un merveilleux universellement accepté, comme au temps d'Homère, mais mille fois plus grand et plus saint, la naïveté des vieux âges, une action simple et une à travers des épisodes variés et brillants, une fin tragique et sublime, les scènes les plus différentes , la Lorraine, la Loire, la Normandie, deux grandes nations aux prises, des paysans, des guerriers , des princes, toujours et partout notre chère...
Page 28 - En effet, j'aurais bien de la peine à répondre à celui qui, pour la défendre, me représenterait combien noble est la galanterie qui prouve sa passion par la recherche des dangers, par du sang et par des victoires, et quel avantage elle a sur celle qui ne la prouve que par des coquetteries et des assiduités ou, au plus, que par des collations, des musiques et des courses de...
Page 2 - ... antiquité. Vous aurez le plaisir d'y voir des mots si vieux, qu'ils en sont tout usés, qu'ils sont morts dans la Langue, qu'ils ne sont point intelligibles, ou qu'ils ne le sont que par ce qui va devant, ou par ce qui vient après. Vous y en verrez d'autres si étranges que, ne pouvant les entendre par conjecture ni autrement, vous serez contraint de recourir à M.
Page 6 - Si Aristote revenait et qu'il se mît en tête de trouver une matière d'art poétique en Lancelot, je ne doute point qu'il n'y réussît aussi bien qu'en l'Iliade et en Y Odyssée, et que son esprit ou son autorité ne suppléât facilement aux inconvénients qui pourraient s'y rencontrer.
Page 9 - Tout écrivain qui invente une fable, dont les actions humaines font le sujet, ne doit représenter ses personnages ni les faire agir que conformément aux mœurs et à la créance de son siècle »5, affirme Chapelain dans De la lecture des vieux romans.
Page 13 - ... pouvez souhaiter. En récompense, je vous demande, à mon tour, que vous me croyiez, sur parole, qu'il contient tout le bien que je vous en ai dit, et plus encore, s'il est possible. — Quel bien en pouvez-vous plus dire, me répliqua M. Ménage, après celui que vous en avez dit, quand vous avez assuré qu'il étoit l'historien des mœurs de son temps, et que l'on y trouvoit le supplément des Annales qui nous en restent, lesquelles ne nous apprennent que la naissance et la mort des princes,...

Bibliographic information