Chroniques d'Enguerrand de Monstrelet: p. 248. Monstrelet, E. de. Chroniques [livres 1-2

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Page 368 - Caïn , c'est à savoir : f^ox sanguinis. La voix du sang de ton frère, c'est la voix de la dame d'Orléans et de ses fils , criant et requérant à toi justice. Hélas! Sire roi, pour qui voudrois-tu faire justice, si tu ne la faisois pour l'amour de ton frère? si tu n'as été ami à ton sang, à qui seras-tu ami? Donc, attendu qu'on ne te demande fors justice , oh ! très noble prince , considère que ton frère germain à toi est ôté ; dorénavant tu n'auras point de frère ni verras, car...
Page 18 - ... dû savoir,- il ajoute naïvement qu'il les a oubliés. Ainsi, après avoir parlé de l'entretien du duc de Bourgogne avec la Pucelle , auquel il avoit été présent, il se rappelle en gros que quelques circonstances lui ont échappé , et il avoue qu'il ne s'en souvient pas 3.
Page 50 - France , et pareillement aux rois d'armes, hérauts et poursuivants de plusieurs seigneurs et pays, qui, de leur droit et office , doivent de ce être justes et diligents enquéreurs , bien instruits et Vrais relateurs.
Page 300 - ... abomination et horreur, par plusieurs jours, comme les diables leur avoient dit et ordonné. Et puis après iceux épée, badelaire et annel ainsi dédiés et consacrés, ou à parler proprement, exécrés, furent rendus et restitués au dessusdit duc d'Orléans , pour en faire et parfaire les maléfices en la personne du roi notre seigneur , pour parvenir à sa mauvaise et damnable intention ; et avec ce lui baillèrent de la poudre i.
Page 36 - Que fit et chroniqua en son temps , ce noble homme et vaillant historien Enguerran de Monstrelet, natif de la comté de Boullenois , qui trespassa prévost et citoyen de la cité de Cambrai ; duquel pour ses œuvres sera renommée un grand temps après son trépas. » Et un peu plus bas : « Au commencement de mondit livre, mon intention est d'ensuivre la matière que feu Enguerran laissa des trêves...
Page 109 - ... l'encontre de notre très-cher seigneur et cousin, ce qui est connu et que chacun sait que nous avons fait, à ce que vous en dites: nous répondons, que nous n'avons rien fait envers lui, que nous n'osons bien avoir fait devant Dieu et tout le monde. » En ce que vous nous écrivez que nous pourrons connoître et apercevoir par vos lettres de ladite alliance, si ceux qui étoient paravant exceptés , et même si notre très chère et très amée cousine et dame Isabelle, votre très honorée...
Page 270 - La première est, que tout sujet vassal qui, par convoitise, barat, sortilége et mal engin , machine contre le salut corporel de son roi et souverain seigneur, pour lui tollir (ravir) et soustraire sa très noble et très haute seigneurie, il pêche si grièvement et commet si horrible crime comme crime de lèsemajesté royale au premier degré, et par conséquent il est digne de double mort; c'est à savoir première et seconde.
Page 125 - Savoisy, pour l'amende de ladite offense faite par ses gens , comme dit est, seroit banni et bouté liprs de l'hôtel du roi , et aussi de tous ceux de son sang ; .et avec ce, qu'il seroit privé de tous offices royaux. Et si fut sa maison démolie et abbatue de fond en comble ; et avec ce , fut condamné à fonder deux chapelles de cent livres de rente; lesquelles furent à la donation de ladite université. Après laquelle sentence ainsi faite et accomplie , icelui messire Charles s'en alla demeurer...
Page 140 - Bon1, renonça à ses biens meubles pour la doute qu'elle ne trouvât trop grands dettes, en mettant sur sa représentation sa ceinture avec sa bourse et les...
Page 23 - J'ai remarqué une omission d'un autre genre, mais qui ne sauroit être attribnée qu'aux copistes : je les soupçonne de nous avoir fait perdre une partie considérable d'un chapitre du second livre. Ce chapitre est intitulé : «Comment le duc d'Orléans retourna de France devers le duc de Bourgogne '. » Le commencement est employé à décrire l'entrevue des deux princes, dans la ville d'Hesdin , en i.

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