L'Angleterre au dix-huitième siècle: Introduction. Bolingbroke; sa vie et son temps

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Didier et ce, 1856
 

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Popular passages

Page 95 - ... héritière de tous les souvenirs dont la France s'enorgueillit. Il lui appartenait sans doute, à cette monarchie qui la première a rallié toutes les forces et concilié tous les vœux de la révolution française, d'élever et d'honorer sans crainte la statue et la tombe d'un héros populaire. Car il ya une chose, une seule qui ne redoute pas la comparaison avec la gloire : c'est la liberté!
Page 75 - Il est à croire qu'une Constitution qui a réglé les droits du roi, des nobles et du peuple, et dans laquelle chacun trouve sa sûreté, durera autant que les choses humaines peuvent durer. Il est à croire aussi que tous les États qui ne sont pas fondés sur de tels principes éprouveront des révolutions.
Page 447 - J'ai lu quelques ouvrages de milord Bolingbroke; et , s'il m'est permis de dire comment j'en ai été affecté, certainement il a beaucoup de chaleur; mais il me semble qu'il l'emploie ordinairement contre les choses : et il ne faudroit l'employer qu'à peindre les choses.
Page 365 - Anglais toute l'érudition de son pays, et toute la politesse du nôtre. Je n'ai jamais entendu parler notre langue avec plus d'énergie et de justesse. Cet homme, qui a été toute sa vie plongé dans les plaisirs et dans les affaires, a trouvé pourtant le moyen de tout apprendre et de tout retenir.
Page 67 - ... depuis peu sur la mer entre les sujets des deux royaumes. Mais comme les lois de l'honneur et de la justice ne doivent jamais rien faire faire qui soit contraire à celles de la prudence, il faut considérer que toutes les démonstrations que l'on pourrait faire présentement en faveur du roi d'Angleterre n'amèneraient pas son rétablissement; qu'un plus long refus de reconnaître la République, qui est en possession de l'autorité souveraine...
Page 74 - Londres. Je sais que c'est un pays où les arts sont tous honorés et récompensés, où il ya de la différence entre les conditions, mais point d'autre entre les hommes que celle du mérite. C'est un pays où on pense librement et noblement, sans être retenu par aucune crainte servile.
Page viii - Depuis plus de treize siècles la France en contenait deux, un peuple vainqueur et un peuple vaincu. Depuis plus de treize siècles le peuple vaincu luttait pour secouer le joug du peuple vainqueur. Notre histoire est l'histoire de cette lutte. De nos jours une bataille décisive a été livrée. Elle s'appelle la révolution.
Page 31 - Fiesque , de Brancas , et mille autres , l'ont porté sans chagrin. Il n'a point été profané comme celui de marquis. Quand un homme veut usurpe'r un titre, ce n'est point celui de comte, c'est celui de marquis, qui est tellement gâté qu'en vérité je pardonne à ceux qui l'ont abandonné.
Page 228 - Je viens vous apporter les moyens de la traiter et de conclure indépendamment des Hollandais, indignes des bontés du roi et de l'honneur qu'il leur a fait tant de fois de s'adresser à eux pour pacifier l'Europe.
Page 300 - France; il m'a assuré que ses mesures étaient si bien prises, qu'en six semaines de temps on aurait mis les choses en tel état qu'il n'y aurait eu rien à craindre de ce qui vient d'arriver.

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