La Lescombat: Le moulin d'Heilly. David Dick. Les eaux des Pyrénées. Mademoiselle de Sens

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Librairie nouvelle, 1859 - 275 pages
 

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Page 52 - Madame, au nom des pleurs que pour vous j'ai versés Par vos faibles genoux, que je tiens embrassés, Délivrez mon esprit de ce funeste doute. PHÈDRE Tu le veux : lève-toi. ŒNONE Parlez : je vous écoute. PHÈDRE Ciel ! que lui vais-je dire?
Page 232 - Ce n'est plus cette voix tonnante, Ce ne sont plus ces grands éclats, C'est un gentilhomme qui chante Et qui ne se fatigue pas.
Page 275 - Nous apercevons un groupe de domestiques portant un brancard ; nous approchons... c'était le maréchal, blessé, sans mouvement et d'une effrayante pâleur. Aux cris de son neveu, il ouvre les yeux, fait un effort pour lui tendre la main, et les seuls mots qu'il put prononcer nous révèlent la cause de sa blessure : « Le prince de Conti est-il encore ici ? Assurez-le que je ne lui en veux nullement.
Page 275 - ... écrire. Il sortit, demanda son neveu, avec lequel il s'entretint quelques instants, et se rendit au parc sans vouloir être suivi. Je le vis s'y promener seul et toujours dans la même allée; il fixait parfois ses regards vers la grille qui communique avec le bois. • J'étais rentré au château avec une sorte d'inquiétude mélancolique dont je ne pouvais définir la cause. On s'entretenait au salon de la mort toute récente de Mademoiselle de Sens. A cette nouvelle M. de Friesen s'était...
Page 150 - L'enfer est dans mon cœur! Rien n'est sacré pour moi. Ah ! si tu connaissais le cœur d'une femme outragée, persécutée, désespérée, tu exécuterais bien promptement l'ordre dont je t'ai chargé. Que j'apprendrai avec plaisir la mort de mon époux ! Avec quelle joie je verrai son meurtrier. Jamais tu n'auras paru si aimable à mes yeux. Mais, hélas ! les craintes...
Page 150 - Tu appréhendes de perdre le peu d'instants qui forment le cours de notre vie : voilà ce qui te retient!... Tu ne m'as jamais aimée. Tu n'as jamais senti pour moi ces saillies impétueuses que l'amour inspire. Je n'ai jamais lu dans tes yeux cette ardeur que l'on ne peut cacher et qui annonce combien le cœur est enflammé!
Page 150 - Tu ne m'as jamais aimée. Tu n'as jamais senti pour moi ces saillies impétueuses que l'amour inspire. Je n'ai jamais lu dans tes yeux cette ardeur que l'on ne peut cacher et qui annonce combien le cœur est enflammé. Que je suis malheureuse de t'avoir connu! Tu m'as séduite. Je coulais mes jours dans l'indifférence. Tu es venu me tirer de la léthargie dans laquelle j'étais plongée. Tu as su par tes discours flatteurs et par mille soins prévenants gagner mon cœur. Tu m'as forcée à t'avouer...
Page 98 - La fraise est à mi-côte Du bois joli. Déjà roses nouvelles Ont refleuri, C'est le temps où les belles Changent d'ami. Changerez-vous le vôtre, Belle Jolly ? — Non, je n'en veux point d'autre Que mon ami.
Page 150 - Tu me dépeins avec force toutes les horreurs qui accompagnent les derniers moments de ces malheureux. Tu veux que je me transporte en idée dans une place publique et que je t'y voie expirer sur l'échafaud. Tu me menaces même de cette mort. Tu m'apprends que tu n'aurais pas le courage de résister aux tourments qu'on te ferait endurer, que tu m'avouerais ta complice. N'importe! Poursuis. Ne t'embarrasse point du soin de mes jours.
Page 152 - Ne va pns comhattre avec lui; le sort des armes est incertain. Qu'il meure, c'est tout ce que j'exige. Je ne suis qu'une femme, et j'ai cent fois plus de fermeté que toi. » « Madame, le sang dont vous voulez vous rassasier va donc couler, puisque je ne puis vous plaire que par les titres d'assassin, de meurtrier de votre mari. Je vous jure que vom allez être contente.

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