Œuvres de Millevoye, Volume 2

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Popular passages

Page 71 - Les prétextes pour éluder les devoirs sont ôtés, les négligences corrigées, les abus réformés ou prévenus. Il savait punir , il savait encore mieux pardonner. Vaste dans ses desseins, simple dans l'exécution, personne n'eut à un plus haut degré l'art de faire les plus grandes choses avec facilité , et les difficiles avec promptitude.
Page 217 - Soldats, lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accompli, je vous ramènerai en France : là, vous serez l'objet de mes tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie, et il vous suffira de dire : J'étais à la bataille d'Austerlitz, pour que l'on vous réponde : Voilà un brave ! — NAPOLÉON : Proclamation à la Grande Armée.
Page 285 - O moment solennel! ce peuple prosterné, Ce temple dont la mousse a couvert les portiques , Ses vieux murs, son jour sombre, et ses vitraux gothiques , Cette lampe d'airain , qui , dans l'antiquité , Symbole du soleil et de l'éternité , Luit devant le Très-Haut...
Page 216 - Russie et d'Autriche a été en moins de quatre heures ou coupée ou dispersée; ce qui a échappé à votre fer s'est noyé dans les lacs. » Quarante drapeaux, les étendards de la garde impériale de Russie, cent vingt pièces de canon, vingt généraux, plus de trente mille prisonniers, sont le résultat de cette journée à jamais célèbre. Cette infanterie, tant vantée et en nombre supérieure, n'a pu résister à votre choc, et désormais vous n'avez plus de rivaux à redouter.
Page 216 - Napoléon, je suis content de vous ! Vous avez « à la journée d'Austerlitz justifié tout ce que j'attendais de votre « intrépidité : vous avez décoré vos aigles d'une immortelle « gloire. Une armée de cent mille hommes, commandée par les « empereurs de Russie et d'Autriche, a été en moins de quatre
Page 285 - Cette lampe d'airain qui, dans l'antiquité, Symbole du soleil et de l'éternité, Luit devant le Très-Haut, jour et nuit suspendue; La majesté d'un Dieu parmi nous descendue, Les pleurs, les vœux, l'encens qui montent vers...
Page 261 - Par un souffle elle craint de hâter son réveil: Elle entoure de soins sa fragile existence; Avec celle d'un fils la sienne recommence: Elle sait, dans ses cris, devinant ses désirs, Pour ses caprices même inventer des plaisirs. Quand la raison précoce a devancé son âge, Sa mère, la première, épure son langage; De mots nouveaux pour lui, par de courtes leçons, Dans sa jeune mémoire elle imprime les sons; Soin précieux et tendre, aimable ministère, Qu'interrompent souvent les baisers...
Page 283 - C'est là qu'elle se montre dans toute la dignité d'une honnête femme; c'est là qu'elle impose vraiment du respect, et que la beauté partage avec honneur les hommages rendus à la vertu.
Page 273 - O toi qui follement fais ton Dieu du hasard , Viens me développer ce nid qu'avec tant d'art, Au même ordre toujours architecte fidèle, A l'aide de son bec maçonne l'hirondelle.
Page 273 - ... la naissance ? Que de berceaux pour eux aux arbres suspendus ! Sur le plus doux coton que de lits étendus ! Le père vole au loin , cherchant dans la campagne Des vivres qu'il rapporte à sa tendre compagne; Et la tranquille mère , attendant son secours , Echauffe dans son sein le fruit de leurs amours.

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