Suite de la Panhypocrisiade ou le Spectacle infernal du dix-neuvième siècleDoyen, 1819 - 119 pages |
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AGATHÉMI amour asyle beau BONNIVET Bourbon brigand brille bruit Candor CHAGRIN CHANT CHARLES QUINT Charles-Quint charmants chef ciel cieux cœur COPERNIC corps coups cour couronne COURTISANE DANTE ALIGHIERI DAVE déja DÉMAGOGUEULE démons diable Dieu divin DYNASTIARQUE empereur enfers ennemis époux esprit éternel FÉODALIE FERRONNIÈRE feux fille folle FRANÇOIS-PREMIER frémir frère front fuir fureur FUSILLARON gloire grace grand-veneur Hélas héros homme humains hydre hymen infernal INQUISITINE j'ai jaloux joug jour Jurispeur l'abyme L'ALLIANCE l'enfer L'ÉPOUX L'HONNEUR l'ombre l'orgueil l'univers Lannoy lois Londrine LUTESSOTE LUTHER main MARGUERITE MAROT MICHEL-ANGE mille monde monstre mort mortels MUPHTI noble nuit œil orgueil paix PANHYPOCRISIADE par-tout parle Pesquaire peuple piqueurs pleurs Plumebec POLITIQUE POLYARGUS prince prompt PULCRINE qu'un rage rangs regards rivaux rois saints sang scène sceptre secret seul sœur soldats sort soudain splendeur SUZÉRINON terre théâtre TIGRISPIERRE TRIMOUILLE triste TRISTESSE trône tyran vainqueur voilà vois voix yeux zèle
Popular passages
Page 34 - LA FOURMI. Où fuirai-je? ô désastre! Ah ! tout tombe en poussière. Quel gouffre ensevelit ma nation entière? Eh quoi! la terre, hélas! ébranlant ses soutiens, Engloutit nos travaux, nos familles, nos biens.... Ciel! protège la cime où je fuis la tempête; 0 mort! épargne-moi : cruelle mort, arrête! Je suis seule échappée aux abîmes ouverts.... Prétends-tu qu'avec moi finisse l'univers ? LA MORT. Que dis-tu, faible insecte, et quelle est ta pensée? Toute ta république à jamais renversée...
Page 36 - Au long dos écaillé d'émeraude flexible? Ce lézard dont la gueule effrayait vos cités? Un serpent en dîna dans ses trous écartés. Ce pivert qui dardait une langue affilée, Sur votre colonie à sa faim immolée, Fut mangé d'un vautour, et son sanglant vainqueur Fut pris d'un épervier qui lui rongea le cœur. Cet ennemi si prompt, ignoré de ta vue, Craint d'autres ennemis dont la serre le tue...
Page 283 - Aperçois-tu le dieu dont ils sont idolâtres ? Ce colosse arrondi, grondant, sourd, et sans yeux, Premier auteur des arts cultivés sous les cieux, Seul roi des volontés, tyran des consciences, Et maître ingénieux de toutes les sciences, C'est le ventre ! le ventre ! Oui, messire Gaster, Des hommes de tout temps fut le grand magister, Et toujours se vautra la canaille insensée Pour ce dieu, dont le trône est la selle percée. J'en pleure et ris ensemble ; et tour à tour je croi Retrouver Héraclite...
Page 388 - Son style, en descendant du ton noble an vulgaire, Evite mieux l'ennui qu'en un mode ordinaire; A quoi bon asservir l'esprit né dans son sein, Au modèle idéal de l'antique dessin? La nature est diverse, immense, affreuse et belle; Son...
Page 35 - LA MORT. Moi! je la reproduis par la destruction. Chaque individu meurt, l'espèce est éternelle : Je dois les frapper tous, et ne puis rien sur elle. Quand je viens les saisir, Dieu , qui sait bien pourquoi, Ne voit pas que la mort ait rien de triste en soi.
Page 172 - Nos Syracusaines finissent aussi par bien voir, par entendre le chant en l'honneur d'Adonis. L'une d'elles alors s'avise qu'il est tard, que son mari n'a pas dîné ; et là-dessus elles s'en retournent au logis. Ce tableau de mœurs mériterait une étude à part. Un critique allemand a eu raison...
Page 36 - ... millions, Elles vont t'enrôler en leurs noirs bataillons. LA FOURMI. Quel pouvoir a, du sol agitant la surface, Subverti nos états et la terrestre masse? LA MORT. Le pied d'un animal, et non le bras d'un Dieu, Renversa votre empire en traversant ce lieu. LA FOURMI.
Page viii - Montre ce poème, quand tu l'auras lu tout entier, « à Michel-Ange, à Shakespeare, et même au bon « Rabelais, et, si l'originalité de cette sorte d'épopée « théâtrale leur paraît en accord avec vos inventions « gigantesques et avec l'indépendance de vos génies,
Page 283 - C'est Carême-prenant, que l'orgueil mortifie : Son peuple, ichtyophage, efflanqué, vaporeux, A l'oreille qui tinte et l'esprit rêve-creux. Envisage non loin ces zélés Papimanes, Qui , sur l'amour divin , sont plus forts que des ânes , Et qui , béats fervents , engraissés de tous biens , Rôtissent mainte andouille et maints luthériens. Ris de la nation des moines gastrolâtres : Apercois-tu le dieu dont ils sont idolâtres?
Page 109 - Voilà donc mes chagrins dont j'adecte de rire, Ce qui soulève en moi mon levain de satire, Et pourquoi je chansonne en de malins couplets Mes bourreaux décorés, et leurs ailiers valets.