Histoire de la découverte de l'Amérique depuis les origines jusqu'à la mort de Christophe Colomb, Volume 1

Front Cover
A. Rousseau, 1892 - 881 pages
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 299 - Il faut que les Portugais aient bu de la poussière du cœur du roi Alexandre pour montrer une ambition si démesurée. Ils croient tenir dans une seule main ce qu'ils ne pourraient embrasser avec toutes...
Page 257 - ... avantageuse. Ils ont la coutume d'aller toujours nus et ne paraissent éprouver aucune confusion de cette étrange habitude. Leur lèvre inférieure est percée de part en part, et garnie d'un morceau d'os d'un diamètre assez considérable... L'un des deux...
Page 258 - ... des confitures, des raisins secs et des figues. Ils parurent éprouver beaucoup de répugnance à goûter de ces aliments, et ils ne les avaient pas plus tôt portés à leurs lèvres qu'ils les rejetaient à l'instant. Ils ne purent pas non plus se décider à boire du vin, et ils avalèrent môme quelques gorgées d'eau fraîche pour se rincer la bouche après y avoir goûté ». On aura remarqué que ces indigènes ne regardaient pas les Européens comme des êtres d'une nature supérieure.
Page 387 - C'était donc à l'amiral, et rien qu'à l'amiral, que revenait l'honneur de donner son nom au continent dont il avait montré la route. Pourtant le nouveau monde ne s'appelle pas Colombie, mais Amérique. Quelle est la cause de cette injustice ? Ce ne serait pas une injustice pour certains savants qui pensent que le mot Amérique est d'origine Américaine. En 1873 un géologue et naturaliste de talent, Thomas Belt, (1) remarquait que la chaîne de montagnes qui forme la ligne de partage des eaux...
Page 114 - Hellènes ; mais, ceux-ci ayant été forcés de l'abandonner, elle brava seule les plus grands dangers, arrêta l'invasion, érigea des trophées, préserva de l'esclavage les peuples encore libres et rendit à une entière indépendance tous ceux qui, comme nous, demeurent en deçà des colonnes d'Hercule. Dans la suite, de grands tremblements de terre et des inondations engloutirent, en un seul jour et en une nuit fatale, tout ce qu'il y avait chez vous de guerriers; l'île Atlantide disparut...
Page 299 - Ier demanda bien un jour, non sans malice, qu'on lui montrât l'article du testament d'Adam qui léguait le Nouveau Monde à ses bons cousins d'Espagne et .de Portugal, et, sans plus se soucier de la défense pontificale, envoya coup sur coup plusieurs expéditions en Amérique ; les rois d'Angleterre, de leur côté, ne prirent même pas la précaution de protester contre les prétentions du Saint-Siège, et dirigèrent vers les terres nouvelles de nombreux découvreurs : mais la liberté que se...
Page 318 - Anglais en 1634, celte relation fut anéantie avec toutes celles qui s'y trouvaient conservées depuis trois siècles au moins. L'incendie des archives dieppoises en 1694 n'est que trop réel, et la relation de Cousin a sans doute été brûlée avec les autres, en sorte qu'il ne nous faut plus compter que sur le hasard qui nous rendrait un jour ou l'autre ce précieux document. Ce jour-là seulement disparaîtra tout à fait cette première objection. Seconde objection...
Page 329 - Malouins et autres Normands vont quérir du bois à teindre en rouge, cotons, guenons, et perroquets et autres denrées ». Assurément l'expression géographique d'Indes Occidentales manque de précision, et s'applique tout aussi bien à l'Amérique du Nord qu'à celle du Midi, mais ce n'est que dans l'Amérique du Midi et spécialement dans le Brésil qu'on trouvait alors des bois de teinture, des guenons et des perroquets. Les Français voyageaient donc au Brésil plusieurs années avant Gonneville,...
Page 20 - ... dessus de leurs têtes Alors on vit les hommes courir, en se » poussant, remplis de désespoir : ils voulaient monter sur les » maisons, et les maisons s'écroulant, les faisaient tomber à » terre; ils voulaient monter sur les 'arbres, et les arbres les » secouaient loin d'eux; ils voulaient entrer dans les grottes, etles )> grottes se fermaient devant eux.
Page 21 - Il est d'abord irrécusable que les masses de basalte ne formaient pas dans l'origine une roche d'une autre nature que la chaleur aurait dilatée dans la place qu'elle occupait, et qui se serait pénétrée de vapeur pour former la roche actuelle ; tout semble prouver au contraire, que ces masses se sont élevées liquides, et qu'elles se sont écoulées de la bouche d'un cratère. En second lieu, si l'île de Madère avait été entièrement créée par un volcan marin, sa base, je dirai même toute...

Bibliographic information