Histoire de Cromwell, Volume 1

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N.-J. Gregoir, 1840
 

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Popular passages

Page 177 - Ludlow, qui était alors éloigné du théâtre des événements, et qui, par un sentiment naturel, aimait à charger de tous les torts le destructeur de la liberté , prétend que Cromwell ne voulut pas laisser à la chambre la popularité d'une démission volontaire , et qu'il eut la mauvaise foi de la chasser à l'instant où elle allait se dissoudre. [1653.] Mais, d'après le récit de Whitelocke, Cromwell ne choisit la violence qu'à la dernière extrémité. Cette supposition, plus vraisemblable,...
Page 103 - ... de sa dernière espérance, est entraîné loin du tribunal auquel il adresse encore des protestations entrecoupées, on a devant les yeux le plus triste exemple des catastrophes humaines. Pour les âmes un peu élevées, il n'est pas de plus intolérable image que cette dégradation de la puissance et de la vertu, tombées si bas que l'on craint de leur faire une dernière injure, en leur accordant toute la pitié qu'elles inspirent.
Page 108 - ... qui s'explique par le mépris que lui inspiraient les finesses pusillanimes de Mazarin. Un vaisseau de commerce anglais avait été arrêté à la côte de France, et confisqué sur quelque prétexte. Le propriétaire du navire, qui était un honnête quaker, présente une pétition au protecteur en son conseil. Le protecteur fait venir cet homme, l'interroge, et quand il croit démêler toute la justice de sa plainte, il lui demande s'il irait volontiers à Paris avec une lettre : le marchand...
Page 12 - L'aîné, qui, le premier, porta le nom d'Olivier, jouissait d'une grande fortune, et célébra l'avènement de Jacques Ier au trône par une fête, dont la magnificence attestait à la fois ses richesses et son dévouement à la famille des Stuarts. Son frère, Robert Cromwell, fut père du fameux Olivier. Robert Cromwell n'avait jamais quitté sa province. Il vivait du produit d'une brasserie qu'il faisait valoir dans la petite ville de Huntingdon. Comme l'Angleterre n'avait pas alors sur le commerce...
Page 135 - du monde qui m'ait jamais rappelé l'idée de certains héros « que l'on ne voit plus que dans les Vies de Plutarque; il avait « soutenu le parti du roi d'Angleterre dans son pays , avec une « grandeur d'âme qui n'en avait point de pareille en ce siècle.
Page 184 - Wesminster, le 4 juillet prochain, pour y recevoir la commis» sion à laquelle vous êtes appelé par la présente , et pour remplir » votre service , comme membre du comté de et partant » vous ne devez pas manquer. » Donné sous ma signature et mon sceau, ce 2 de juillet 1653.
Page 12 - L'un d'eux épousa la sœur du lord Cromwell , qui fut nommé comte d'Essex par Henri IV. Un fils, issu de ce mariage, et fait chevalier par Henri VIII, reçut de ce prince le nom de Cromwell, en gardant les armes de la famille Williams. Ce "chevalier Cromwell, à l'époque de la suppression des monastères, obtint toutes les terres des couvents dans le comté de Huntingdon. Son fils Henri Cromwell fut aussi nommé chevalier par la reine Elisabeth.
Page 110 - Mazarin 2 écrivit alors au maréchal de Turenne , qu'il n'y aurait rien de plus fatal que de perdre l'alliance de Cromwell, ce qui allait arriver si l'on ne remettait dans ses mains une des villes fortes de la Flandre. Cromwell fit aussitôt passer dans le port de Mardyke une escadre considérable. Le duc d'York, à la tête de deux mille Anglais catholiques ou réfugiés, fit une ten
Page 98 - Avant d'accomplir au nom du peuple ce grand crime , il fallut donc violer cent fois et toute» les formes de la justice et tous les droits de la liberté même. Sans doute , la part du fanatisme fut grande , quoiqu'il paraisse difficile de donner ce nom au rôle que jouèrent Cromwell et Ireton, les deux plus implacables instigateurs du crime; c'est là surtout que se découvrira la profondeur de leur hypocrisie (1648). La première fois qu'on parla de l'accusation du roi dans la chambre des communes,...
Page 123 - Les garnisons intimidées se rendaient aux premières approches du canon. Beaucoup de soldats anglais qui, liés à la cause royale, se trouvaient dans les rangs de l'armée irlandaise, se déclarèrent pour Cromwell. A la prise de la ville de Ross, il recruta de cette manière six cents hommes. Les succès de ses lieutenants n'étaient pas moins rapides. Dans le comté de Kilkenny, la ville de Waterford tenait encore. La force de la garnison ne permettait pas de l'enlever d'un coup de main. Cromwell,...

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