purs comme la neige nouvelle, il y avait harmonie entre nos récréations et nous. Ce fut dans une de ces promenades, que Lucile, m'entendant parler avec ravissement de la solitude, me dit : « Tu devrais peindre tout cela. » Ce mot me révéla la Muse;... Mémoires d'outre-tombe - Page 216by François-René vicomte de Chateaubriand - 1849Full view - About this book
| Lucile de Chateaubriand, Anatole France - 1879 - 152 pages
...et des hermines. Jeunes comme les primevères, tristes comme la feuille séchée, purs comme la 59 neige nouvelle, il y avait harmonie entre nos récréations...souffle divin passa sur moi. Je me mis à bégayer des vers, comme si c'eût été ma langue naturelle; jour et nuit je chantais mes plaisirs, c'est-à-dire... | |
| Armand comte de Pontmartin - 1880 - 396 pages
...génie du frère à l'inquiète imagination de la sœur, et pour justifier ce passage des Mémoires : « Ce fut dans une de ces promenades que Lucile, m'entendant parler avec ravissement de la solitude, me dit : « Ta devrais peindre tout cela ! » — Ce mot me révéla la muse; un souffle divin passa sur moi.... | |
| Émile Zola - 1891 - 438 pages
...charmes de la solitude, lui dit :« Tu devrais peindre cela. » Je cite ici Chateaubriand luimême : « Ce mot me révéla la Muse; un souffle divin passa sur moi. Je me misa bégayer des vers, comme si c'eût été ma langue maternelle. J'ai écrit longtemps en vers avant... | |
| François-René vicomte de Chateaubriand - 1892 - 324 pages
...rapidement des vérités que je croyais utiles. » Citons encore ces lignes des Mémoires d'outre-tombe : -e Ce fut dans une de ces promenades que Lucile, m'entendant...souffle divin passa sur moi. Je me mis à bégayer des vers, comme si c'eût été ma langue naturelle; jour et nuit je chantais mes plaisirs, c'est-à-dire... | |
| Maurice Tourneux - 1900 - 720 pages
...Mail, Lucile, lui entendant parler avec ravissement de la solitude, lui dit : « Tu devrais peindre cela! » Ce mot me révéla la Muse; un souffle divin passa sur moi. -- Morceaux admirables et grecs de Lucilc, à l'Aurore, la Lune, l'Innocence, fEnvie. 1. Sole marginale.... | |
| Léo Claretie - 1909 - 888 pages
...cieux, Lucile lui dit : << Tu devrais peindre tout cela ! » (Quarante ans plus lard, il disait : « Ce mot me révéla la Muse : un souffle divin passa sur moi. » Et il écrivit des vers, tandis que Lucile aussi prenait une plume, et dissertait avec l'aimable... | |
| Émile Faguet - 1911 - 330 pages
...oiseaux, des écureuils et des hermines. Jeunes comme les primevères, tristes comme la feuille séchée, purs comme la neige nouvelle, il y avait harmonie entre nos récréations et nous. Or un jour que Chateaubriand parlait avec ravissement de la solitude, sa sœur lui dit : « Tu devrais... | |
| François-René vicomte de Chateaubriand - 1912 - 360 pages
...oiseaux, des écureuils et des hermines. Jeunes comme les primevères, tristes comme la feuille séchée, purs comme la neige nouvelle, il y avait harmonie...souffle divin passa sur moi. Je me mis à bégayer des vers, comme si c'eût été ma langue naturelle ; jour et nuit je chant•lis mes plaisirs, c'està-dire... | |
| Wilhelm Lusch - 1912 - 188 pages
...es, wie er selbst in seinen »Mémoires d'outre tombe« erzählt, die ihn auf diesen Weg wies 1 ): »Ce fut dans une de ces promenades que Lucile, m'entendant...solitude, me dit : „Tu devrais peindre tout cela.' 1 Ce mot me révéla la Muse; un souftle divin passa sur moi. Je me mis à bégayer des vers, comme... | |
| François-René vicomte de Chateaubriand - 1912 - 344 pages
...impressions. El Lucile lui dit un jour : « Tu devrais peindre tout cela! » Ce mot, assure-t-il, lui « révéla la muse ». Un souffle divin passa sur moi. Je me mis à bégayer des vers, comme si c'eût été ma langue naturelle. Jour et nuit, je chantais mes plaisirs, c'est-à-dire... | |
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