Vertrute Briefe aus Paris geschrieben in den Jahren 1802 und 1803, Volume 1

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B.G. Hoffman, 1804
 

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Popular passages

Page 131 - La statue d'Apolton qui s'élève sur ce piédestal, trouvée à Antium sur la fin du XVe siècle, placée au Vatican par Jules II au commencement du XVI•', conquise l'an V de la République par l'armée d'Italie, sous les ordres du général Bonaparte, a été fixée ici, le 21 germinal an VIII, première année de son consulat.
Page 134 - Voilà de nos maris le procédé commun ; Ce qui leur est permis, leur devient importun. Dans les commencements ce sont toutes merveilles...
Page 347 - Cornus mésestime, Allez bien loin de nous suivre votre régime, Et ne revenez plus, convives impuissants, Jeûner près de l'autel où brûle notre encens ! 0 vous dont la santé robuste, florissante, Des plus riches festins peut sortir triomphante, Approchez; c'est à vous d'embellir nos banquets : De mon art bienfaisant sachez tous les secrets. Je ne vous tairai rien : si parfois on vous prie A dîner sans façon et sans cérémonie, Refusez promptement ce dangereux honneur : Cette invitation...
Page 168 - C'est Phèdre ; c'est Thésée et le noble Hippoljte, Dit-on de toutes parts. J'en approche un moment ; Quel effet, quel prestige, et quel enchantement ! J'ai cru, je l'avouerai, voir leurs bouches muettes Prononcer les beaux vers du plus grand des poètes, Et par l'illusion de ce tableau divin Entendre encore Racine, en admirant Guérin.
Page 349 - Je préfère le temps où l'on ne voyait rien » — Convenez cependant que nous dansons fort bien , » Et que nos jeunes gens ne touchent pas la terre. » Nous avons cultivé d'une étrange manière » La science publique et la danse à la fois : » Jamais on n'a tant fait d'entrechats et de lois. » — Messieurs, avez-vous lu la nouvelle brochure? » Que de biens sont promis à la race future ! » Une femme nous dit et nous prouve en effet » Qu'avant quelques mille ans l'homme sera parfait ;...
Page 371 - L'un ressemble à la goutte d'eau, et l'autre au diamant. Tous deux brillent du même éclat ; mais le moindre souffle fait évanouir l'un, et l'autre résiste aux efforts de l'acier. L'un emprunte son éclat de la lumière, l'autre porte la lumière dans son sein et la répand dans...
Page 346 - Pégase montés, Ils habitent l'Olympe ou les grandes cités. Pour moi, paisible ami des demeures agrestes, Je dois borner ma Muse à des sujets modestes. Delille, dans ses vers nobles, harmonieux, A fait de la campagne un tableau précieux ; II peint l'homme entouré de ruisseaux, de prairies, Promenant dans les bois ses douces rêveries ; Le loto, le trictrac l'attendent au retour. J'admire ces plaisirs d'un champêtre séjour ; Mais je ne vois jamais l'Homme des champs à table. Réparons, s'il...
Page 168 - Oh ! quelle foule immense ! Tout Paris, au Salon, s'est réuni, je pense. Surprise avec raison, j'interroge ; on me dit : Que le jeune Guérin, Guérin dont le Proscrit Du plus rare talent semblait l'effort suprême, Dans un nouveau tableau s'est surpassé lui-même. J'entre, et vois tout le monde interdit, étonné, Fixé sur un seul point, d'un seul côté tourné. Chacun cherche un tableau ; personne ne le quitte. C'est Phèdre ; c'est Thésée et le noble Hippoljte, Dit-on de toutes parts.
Page 457 - Pourquoi, enfin, il ya moins, sensiblement moins, de mouvement à Paris depuis dimanche ? C'est que tout Paris est renfermé pour lire le nouveau roman de Mme de StaclHolstein.
Page 393 - ... ont refait la poétique , et voici l'abrégé de leur doctrine. Rien de ce qui intéresse la politique et la religion ne doit être offert sur la scène. Point de rois odieux, surtout ceux de l'Europe moderne, à commencer de l'empereur Constantin. Point de prêtres chrétiens, ni les vicieux , ni même ceux qui seraient présentés comme des modèles de vertu. Peu d'histoire; beaucoup de héros fabuleux, de mythologie antique, d'intrigues d'amour. Ne jamais parler de liberté, de tyrannie, de...

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